Bakou toujours plus fou
Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est le plus animé de ces trois dernières années.
- Publié le 25-04-2019 à 15h04
Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est le plus animé de ces trois dernières années.
Quatrième manche du Mondial de Formule 1, le Grand Prix d’Azerbaïdjan en sera également, ce week-end, à sa quatrième édition. Baptisé Grand Prix d’… Europe lors de son inauguration en 2016, le rendez-vous de Bakou a toujours réservé des surprises.
Et les images des deux dernières éditions de folie ont bien alimenté les "best of", voire les bêtisiers de la saison. Deuxième circuit le plus long du championnat après Francorchamps, ce tracé urbain de 6 km est atypique avec un passage aussi étroit qu’une spéciale corse et une ligne droite de 2 km (la plus longue de l’année) favorisant l’aspiration et les dépassements.
En 2016, Lewis Hamilton s’était crashé tout seul en fin de Q3, ce qui avait favorisé la pole et le cavalier seul de son équipier Nico Rosberg devant Sebastian Vettel et… Sergio Pérez sur sa Force India !
L’année suivante, on a assisté à un nouveau combat de rue avec l’accrochage incroyable derrière la voiture de sécurité (il y en eut trois !) entre les deux leaders, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel. On se souvient que l’Allemand avait "pété les plombs" en se vengeant d’un coup de roue. Le Britannique avait, lui, dû rentrer un peu plus tard (et perdu la course) pour changer sa minerve menaçant de s’envoler. Alors que les pilotes se préparaient à repartir après une interruption au drapeau rouge, on se souvient aussi de cette image de la Ferrari de Kimi Raikkonen poussée dans la pitlane et le Finlandais réclamant par radio son… volant !
La victoire était revenue à la Red Bull de Daniel Ricciardo, 10e sur la grille et 17e après un premier arrêt prématuré. Et en hissant sa Williams à une improbable troisième place, Lance Stroll devenait le deuxième pilote le plus jeune de l’histoire à monter sur un podium.
Rebelote en 2018 avec le Grand Prix le plus rebondissant de la saison. Du leader Sebastian Vettel tirant tout droit à la relance alors qu’il dominait l’épreuve, à Valtteri Bottas déchapant alors qu’il avait course gagnée à trois tours du drapeau, on aura tout vu à Bakou. L’une des images de l’année sera l’accrochage en bout de ligne droite entre les deux Red Bull. Mais il y eut aussi l’énorme boulette de Romain Grosjean tapant sa Haas dans le mur sous "SC", la folle remontée de Fernando Alonso dans les points après être rentré sur trois roues à la fin du premier tour, un nouveau podium de Sergio Pérez (il s’était bien occupé de son équipier au départ), la sixième place de la Sauber d’un certain Charles Leclerc ou encore les unités marquées par la Williams de Lance Stroll. Il sera compliqué de frapper encore plus fort en 2019. Même si dans les rues de Bakou, tous les - bons et mauvais - coups sont permis.