Courtisé, Razvan Marin garde la tête froide: "Dans ma tête, je passerai l’hiver au Standard"
- Publié le 07-01-2019 à 06h48
- Mis à jour le 07-01-2019 à 11h11
Courtisé par plusieurs clubs européens, Razvan Marin veut garder la tête froide et se concentrer sur le foot. "Le reste ? Je m’en fous…" Quel est le point commun entre la Sampdoria, Crotone, l’Atalatanta, Levante et Bordeaux ? Ces cinq clubs sont venus aux nouvelles auprès du Standard ces dernières semaines dans le cadre d’un transfert de Razvan Marin. De l’intérêt a également émané d’Angleterre.
Autre point commun entre tous ces clubs ? Ils ont reçu une fin de non-recevoir de la part du Standard, qui ne souhaite pas vendre son prometteur médian roumain (22 ans). Cela tombe bien car le joueur, lui, ne se voit pas quitter le bord de Meuse cet hiver.
"Dans ma tête, je jouerai la deuxième partie de la saison au Standard", ne cache pas le sympathique milieu de terrain. "Je suis heureux d’être ici. On verra ce qu’il se passe dans le futur mais moi, je n’y pense pas. Franchement, je m’en fous. Je ne pense qu’à jouer."
Ce qu’il fait plutôt bien depuis son arrivée à Sclessin. "Quand j’ai signé au Standard, c’était avec l’ambition de progresser. De devenir plus fort dans tous les domaines. Je pense que, pour l’instant, tout va bien. Même si ma première partie de saison a été un peu plus compliquée. Je n’étais pas moi-même. Pas à mon meilleur niveau."
À cause des rumeurs de transfert qui l’envoyaient aux quatre coins de l’Europe ? "Non. Il y a eu plusieurs petites choses" , rétorque-t-il. "J’ai reçu un traitement pour la cheville durant les vacances. La manière dont on a joué a changé aussi. Avec Michel Preud’homme, on joue plus au football. Quand j’ai su qu’il serait notre entraîneur, c’était une bonne nouvelle pour moi. Le 4-2-3-1, le 4-3-3, le jeu construit : c’est ok pour moi. Mais, comme avec toute nouvelle situation, nouvelle équipe, nouvelle direction ou tout nouveau coach, il faut s’adapter. Cela prend un peu de temps. Ma baisse de régime n’était pas liée à tous les blabla qu’on entendait sur moi. Moi, j’ai 22 ans. Je veux jouer, j’ai besoin de minutes. Le reste, ce sont mes agents qui gèrent."
Et qui l’appelleront le cas échéant, comme ce fut le cas il y a deux ans lorsqu’il a quitté le stage de Viitorul, à Chypre, pour rejoindre le Standard. "On se battait pour le titre et je n’avais pas envie de partir. Mais le Standard a fait une grosse offre et je n’ai pas refusé car c’était une supe r opportunité pour moi."
Un scénario similaire pourrait-il se reproduire cet hiver ? "Je ne sais pas. On verra. On ne sait jamais ce qu’il se passera dans le futur…"
En attendant, celui qui rêve de "jouer dans une équipe du top", peu importe le pays ("même si le football… et la météo sont agréables en Espagne" , confesse-t-il dans un sourire), continue son bonhomme de chemin. Et n’a qu’un objectif à moyen terme : les PO1. "Et essayer de jouer le titre, comme l’an dernier" , ajoute Marin. "On a commencé sixièmes et on a failli être champions. Tout est possible. On a prouvé face à Bruges ou Genk, à domicile, qu’on pouvait battre tout le monde. Tout peut aller très vite durant les PO1."
Comme c’est le cas depuis l’arrivée du Roumain au Standard. "Dans le football, le temps file à une vitesse incroyable, surtout quand on joue tous les trois jours. Quand je regarde en arrière, j’ai l’impression qu’on vient seulement de jouer la Supercoupe et qu’on est toujours en été."
L’été prochain, par contre, il ne sera sans doute plus là…