Quand un héros en chasse un autre à Charleroi
Après Felice Mazzù, les Carolos ont une nouvelle idole : Shamar Nicholson.
- Publié le 14-09-2019 à 13h07
- Mis à jour le 14-09-2019 à 19h41
Après Felice Mazzù, les Carolos ont une nouvelle idole : Shamar Nicholson. Si Mazzù restera à jamais dans le cœur des Carolos, il devra y faire une petite place pour la nouvelle coqueluche du Pays noir : Shamar Nicholson.
Déjà auteur d’un but incroyable à Beveren pour ses débuts sous la vareuse zébrée, le Jamaïquain a remis le couvert hier soir. Morioka avait préalablement ouvert la marque sur penalty (suite à une faute légère du gardien de Genk sur Fall à la 24e), avant que le buteur venu du NK Domzale n’enfonce directement le clou. À la réception d’un service de Nurio, il réussissait un crochet court avant d’envoyer une frappe surpuissante dans le filet du jeune Gaëtan Coucke (20 ans).
2-0 après moins de 30 minutes. Felice Mazzù avait certainement rêvé d’un tout autre retour dans sa ville. Et Sébastien Dewaest également ! L’ancien Zèbre était fautif sur les deux buts. Le premier en remisant mal de la tête un ballon vers son gardien. Le second en se laissant trop facilement éliminer par Nicholson. Sale vendredi 13 pour le capitaine des Zèbres.
Mais véritable coup de chance pour Mehdi Bayat ! Car qui aurait parié en fin de mercato, que Charleroi allait avoir une attaque de feu… quelques semaines seulement après avoir vendu Osimhen à Lille (le Nigérian a encore marqué hier avec le LOSC, son cinquième but de la saison) ?
Nicholson, c’est une vraie plus-value pour l’équipe de Belhocine. Son attaquant ne rechigne pas au travail défensif, apporte du poids et possède un évident sens du but.
Nicholson est arrivé à Charleroi grâce au… PSG ! Les recruteurs parisiens suivaient d’un œil attentif ses prestations. S’il a finalement été jugé trop court pour rejoindre directement le noyau des champions de France, le PSG a refilé le bon tuyau à Mehdi Bayat.
Onuachu réduisait rapidement la marque de la tête en seconde période (61e). Mais Charleroi était bien dans sa rencontre et ne concédait finalement que de rares occasions franches aux Limbourgeois, malgré leur nette domination territoriale. Les cinq minutes de temps additionnel (et un fameux sauvetage de Penneteau suite à une tête d’Onuachu) ne changeaient rien.
Mazzù a beaucoup pleuré hier soir. L’émotion était très forte pour lui. Finalement, son rêve n’était probablement pas de gagner face à Charleroi. Mais plutôt mardi lorsqu’il entendra résonner l’hymne de la Ligue des champions pour la première fois…