Comment Belhocine a fait disparaître les doutes au Mambourg
À force de travail et de choix payants, le Français s’est imposé au Mambourg.
- Publié le 21-11-2019 à 09h54
A force de travail et de choix payants, le Français s’est imposé au Mambourg. Quand Mehdi Bayat a annoncé en juin dernier que Karim Belhocine serait le nouvel entraîneur du Sporting Charleroi, celui qui allait devoir faire oublier Felice Mazzù dans le cœur des supporters zébrés, on n’a pas ressenti une grande vague d’enthousiasme du côté des fans carolos. Cinq mois plus tard, le licenciement de Felice Mazzù du côté de Genk n’a quasiment fait naître aucun regret dans les travées du Mambourg. Aucune nostalgie. Pourquoi ? Parce que Karim Belhocine est parvenu à s’imposer dans le Hainaut tout en plaçant le Sporting dans le top 6. Pour y parvenir, l’entraîneur français est passé par plusieurs étapes.
Première étape : se faire accepter
Les joueurs ont très vite apprécié la manière de travailler de Karim Belhocine avec des séances assez longues où le ballon prenait une place importante. Le staff et les Zèbres ont, aussi, très vite trouvé un ennemi commun représenté par le climat malsain qui régnait autour du club suite aux changements effectués par la direction (Mazzù, Notaro, etc.). "Gagnez des matchs, prenez des points et tout rentrera dans l’ordre", tel était en substance le message de Belhocine à ses hommes.
Deuxième étape : imposer sa griffe
Une équipe affichant une grosse grinta, un schéma tactique stable (4-2-3-1) et quelques choix audacieux. Voilà les caractéristiques du foot dans sa version Karim Belhocine. Mais aussi une ouverture d’esprit pour se rendre compte que quand quelque chose ne fonctionne pas, il ne faut pas s’obstiner. Après le revers contre Saint-Trond, le T1 a changé en partie son fusil d’épaule en ne demandant plus à ses joueurs un pressing constant et haut.
Troisième étape : des résultats
Après un début de saison mi-figue mi-raisin au niveau de la récolte des points, le Sporting a réussi une belle série (13 points sur 15) entre les deux trêves internationales. Ce qui a fait croître la confiance dans les rangs hennuyers mais aussi la confiance dans la méthode Belhocine.
Quatrième étape : ne pas se mettre en avant
Depuis le début de la saison, Karim Belhocine n’essaie pas de se mettre en avant ou de tirer à soi les mérites de la place du Sporting dans le top 6. Le T1 carolo est assez malin pour savoir que la roue peut vite tourner et que dans ce cas-là le retour de bâton peut être plus violent quand on n’a pas joué la carte du collectif auparavant.