Résigné, le public anderlechtois ne siffle même plus ses joueurs
- Publié le 03-12-2018 à 07h35
- Mis à jour le 03-12-2018 à 09h19
Le public anderlechtois s'est habitué à la défaite.
18 heures 50, hier soir. Pendant la mi-temps, un supporter vient nous trouver. "Pas si mauvais que ça, hein, aujourd’hui ?" Vu le non-match de jeudi contre Trnava, on pouvait comprendre sa remarque. Et pourtant, on n’avait noté qu’une véritable occasion dans notre calepin : le tir de Santini, repoussé par l’excellent Vukovic. Décidément, on se contente de peu à Anderlecht, cette saison.
Le même sentiment de résignation était perceptible après le dernier coup de sifflet de l’arbitre. Le public ne sifflait même pas son équipe, alors qu’elle ne s’était créé qu’une seule occasion en seconde période, après une mésentente dans la défense de Genk. Les supporters en ont marre d’être dépressifs. Et donc, ils se taisent, assument et attendent que cela aille mieux.
Entre-temps, le club et Hein Vanhaezebrouck ont pris plusieurs décisions qui aident à les calmer. La promotion de Michael Verschueren comme manager général était la première, la dégradation de Luc Devroe la deuxième et le retour de Pär Zetterberg la troisième. Vanhaezebrouck, lui, amoindrit la douleur des gens en donnant du temps de jeu à des gamins de 16 et 17 ans.