U21: qui seront les cadres de la nouvelle génération?
Déjà identifiée, l’ossature de la nouvelle génération était déjà en Italie.
- Publié le 24-06-2019 à 16h02
Déjà identifiée, l’ossature de la nouvelle génération était déjà en Italie. Après la mission Italie, objectif Hongrie et Slovénie. Les deux nations co-organiseront l’Euro Espoirs 2021.
Le tirage au sort des éliminatoires a été effectué au printemps dernier : les Diablotins ont hérité du groupe 9 où ils affronteront l’Allemagne, grand favori, la Bosnie, le Pays de Galles et la Moldavie avec un premier rendez-vous en terre galloise le 6 septembre suivi de la réception des Bosniens quatre jours plus tard.
Chacun des neuf premiers de chaque poule plus le meilleur deuxième sera qualifié pour l’Euro, les autres deuxièmes s’affrontant en barrages pour décrocher les quatre derniers billets pour l’Euro.
Pour y arriver, Johan Walem va s’appuyer sur des joueurs nés après le 1er janvier 1998 avec une ossature déjà dessinée. Sur les 23 éléments présents en Italie, huit restent sélectionnables pour la prochaine campagne.
Le troisième gardien Jens Teunckens, les défenseurs centraux Sebastiaan Bornauw, Wout Faes, qui a une bonne tête de capitaine, et Rocky Bushiri, le latéral Alexis Saelemaekers et les milieux Orel Mangala, Yari Verschaeren et Francis Amuzu.
S’ajoute à cette base, solide, le cas Zinho Vanheusden. Proche des A, le défenseur sera-t-il encore concerné par les Espoirs ? La question se posera forcément une fois qu’il sera rétabli.
Comme elle pourrait aussi se poser, mais à plus long terme, pour Orel Mangala.
Autant d’éléments qui possèdent un vécu certain après ce tournoi. "On a vu que ce n’est pas que le collectif qui fait la différence mais aussi la mentalité individuelle de chaque joueur, l’envie de gagner, de s’arracher les tripes. C’est ce que je retiens. Cela va nous inspirer pour la suite", a résumé Alexis Saelemaekers. "On sait à quoi s’attendre pour la suite. On est prêt mentalement."
Derrière ces cadres identifiés, d’autres joueurs vont apparaître. Chez les gardiens, Arnaud Bodart (Standard) a déjà lui aussi été appelé par Walem. Comme Gaëtan Coucke (Lommel).
Réglementairement, Mile Svilar est aussi sélectionnable. Sauf que la situation du deuxième portier de Benfica reste explosive et que son envie de porter le maillot belge est sujette à caution.
Identifié comme une très grande promesse à son poste, le Genkois Maarten Vandevoort (né en 2002) pourrait bousculer la hiérarchie.
Défensivement, le Gantois Thibaut De Smet, qui a fait partie de la génération U17 ayant disputé le Mondial au Chili, est à surveiller. Comme Indy Boonen (Ostende), Ewoud Pletinckx (Zulte Waregem) ou Daam Foulon (Waasland-Beveren).
Chez les plus jeunes, le latéral gauche Héritier Deyonge passé du PSV à Lyon est à suivre.
Dans l’entrejeu, Albert Sami Lokonga aurait pu déjà s’inviter chez les Diablotins s’il n’avait pas été blessé. Tout comme Dante Rigo (prêté au Sparta Rotterdam par le PSV), proche d’une sélection en début de saison. Louis Verstrate (Waasland-Beveren) peut prétendre à jouer un rôle alors que des jeunes expatriés comme l’ancien Anderlechtois Eliot Matazo, désormais à Monaco, Xian Emmers (Inter Milan), Jamie Mpie (Sampdoria) ou Othman Boussaid (Utrecht) présentent un gros potentiel à même de les faire entrer en ligne de compte à un moment ou à un autre de la campagne. À condition de jouer en club. Ce que Brandon Baiye espère visiblement faire ailleurs qu’à Bruges.
Devant, Lois Openda est passé tout près d’intégrer le groupe pour l’Euro. Au moment de la blessure de Jordi Vanlerberghe, Johan Walem a réfléchi à intégrer ce réserviste. Avant d’opter pour un autre profil. Dante Vanzeir (Beerschot) était lui aussi en Chili à l’automne 2015. Les potentiels de Jérémy Doku (Anderlecht), Adrien Bongiovanni (Cercle Bruges) ou Cyril Ngonge (Club Bruges) sont aussi identifiés de longue date. Mais là aussi, la question du temps de jeu se posera.