U21: Belgique-Italie, un combat de gala
Les Diablotins affrontent une Italie revancharde qui joue très gros. Et qui n’hésitera pas à mettre beaucoup d’impact.
- Publié le 22-06-2019 à 09h57
Les Diablotins affrontent une Italie revancharde qui joue très gros. Et qui n’hésitera pas à mettre beaucoup d’impact. Les règles du petit jeu qui consistaient à compter les spectateurs présents lors des deux premiers matchs vont s’inverser : ce samedi, le but sera de quantifier le nombre de places vides. S’ils en restent.
Après avoir sonné très creux, trop creux, le Mapei Stadium va faire le plein. Pour l’Uefa, les Diablotins accueillent l’Italie, mais l’ambiance sera hostile vu les enjeux pour les Azzurini. Elle promet d’être aussi chaude que la température même si des orages sont annoncés pour ajouter à la dramaturgie de ce match qui, "sera une nouvelle magnifique expérience pour le groupe", dixit Alexis De Sart. "Il faut profiter de ces moments", confirme Dodi Lukebakio. "On veut montrer nos qualités et bien évidemment que nous sommes prêts physiquement", a renchéri Siebe Schrijvers.
Lui et ses partenaires devront l’être. Parce qu’un drôle de combat les attend pour cette soirée de gala. Parce que cette petite Squadra constellée d’internationaux A (voir par ailleurs) ressemble méchamment à son entraîneur Luigi Di Biagio, avec cette hargne, cette rage de vaincre qui caractérisait ce milieu défensif dur au mal que Johan Walem a croisé plusieurs fois. Sans l’oublier.
"Ce sera un match d’un niveau physique important avec beaucoup d’impact. Sans parler de leur qualité individuelle et collective. L’Italie a quelque chose en plus au niveau de l’agressivité saine et l’a démontré contre l’Espagne face à qui ils ont été en grande difficulté pendant une demi-heure avant de passer au-dessus grâce au challenge physique, à leur volonté, à leur envie de prouver à tout un pays de quoi ils sont capables avec de grands noms. C’est surtout cet esprit de sacrifice qui démontre leur état d’esprit", a rappelé le sélectionneur qui voit ses joueurs confrontés à un autre type de problématique.
Oublié le jeu à mille passes des Espagnols si justes techniquement, place à un football fait de duels, de courses mais aussi de talents, avec notamment Federico Chiesa qui présente la particularité d’avoir plus jouer avec les A (13 matchs) qu’avec les Espoirs (12) et qui emmène un groupe particulièrement revanchard après son échec surprise contre la Pologne.
Mais si la nature de l’opposition diffère, les ingrédients à mettre sont les mêmes pour les Diablotins : "Si tu n’as pas une discipline tactique, une rigueur physique et l’envie de faire ce petit truc en plus pour l’équipe, tu n’as aucune chance." Ni de résister aux Italiens, encore moins de passer une bonne soirée…