Verbrugghe: "Il existe encore un petit avantage pour ceux qui font la Vuelta"
L’entraîneur fédéral estime qu’une participation au Tour d’Espagne est encore la meilleure option pour préparer les mondiaux.
- Publié le 23-08-2019 à 15h06
- Mis à jour le 23-08-2019 à 15h07
L’entraîneur fédéral estime qu’une participation au Tour d’Espagne est encore la meilleure option pour préparer les mondiaux. Au début des années 2000, la Vuelta était considérée comme la préparation idéale en vue des championnats du monde. Cette conviction semble désormais dépassée puisque lors les six dernières saisons, le vainqueur des mondiaux n’est sorti du Tour d’Espagne qu’à deux reprises. Et seul Alejandro Valverde l’avait terminé en 2018 puisque Peter Sagan avait jeté l’éponge dès la neuvième étape en 2015.
L’autre option afin de préparer au mieux la course au maillot arc-en-ciel consiste à disputer les classiques canadiennes (NdlR, le Grand Prix de Québec aura lieu le 13 septembre et le Grand Prix de Montréal le 15). Cette alternative a offert le titre à Rui Costa en 2013 et à Peter Sagan en 2016 et 2017. "Il y a moyen de très bien préparer les mondiaux en passant par le Canada. Mais il existe encore un petit avantage pour ceux qui font la Vuelta", note toutefois Rik Verbrugghe. Mais le choix se fait surtout par rapport aux mois qui ont précédé. "Cela dépend un peu du programme de chacun. Ceux qui ont disputé le Tour de France ont du mal à enchaîner avec la Vuelta. Et quand un coureur parvient à sortir d’un Tour d’Espagne sans être trop fatigué, il dispose alors d’un avantage certain sur les autres", assure l’entraîneur fédéral des hommes élites et espoirs.
Rik Verbrugghe a donc pour rôle de veiller à ce que ses protégés arrivent en excellente condition au moment des mondiaux. "Je dois tenir compte des plannings et de l’état de fatigue des coureurs. D’autant que la sélection va être difficile à faire avec un parcours qui convient très bien aux Belges", détaille l’entraîneur fédéral. Rik Verbrugghe a ainsi exposé son programme idéal aux coureurs en qui il compte pour les mondiaux du Yorkshire (29 septembre) même s’il doit "tenir compte du fait que ce sont les équipes qui décident des calendriers de course". L’entraîneur fédéral a d’ailleurs pu s’intéresser de près au calendrier d’un de ces atouts majeurs pour les championnats du monde. "Si je prends le cas de Greg Van Aver maet, je lui ai conseillé d’observer une période de repos et d’aller en altitude après le BinckBank Tour. Afin de retrouver une fraîcheur et un second souffle nécessaires pour être compétitif fin septembre", explique Rik Verbrugghe.
Avec une partie de la future sélection concernée par la Vuelta et une autre assignée à un programme alternatif, la Belgique n’a pas mis tous ses œufs dans le même panier. "J’ai mes deux principaux leaders, Greg Van Avermaet et Philippe Gilbert, qui ont des programmes différents et cela peut être un gros avantage pour les mondiaux", assure l’entraîneur fédéral. La Belgique peut donc parer à toute éventualité, que le maillot arc-en-ciel s’offre à un coureur sortant de la Vuelta ou non.