Prolongations, départs, arrivées, cela a bien bougé en D2 aussi
Comme en WorldTour, les transferts ont été nombreux à l’échelon procontinental où plusieurs équipes ont disparu.
- Publié le 07-11-2019 à 14h00
- Mis à jour le 07-11-2019 à 14h01
Comme en WorldTour, les transferts ont été nombreux à l’échelon procontinental où plusieurs équipes ont disparu. Après ceux réalisés par les équipes du WorldTour (nos éditions d’hier), penchons-nous sur les transferts effectués par les formations procontinentales, la D2 du peloton. Celles-ci seront également dix-neuf en 2020, soit cinq de moins que la saison dernière. Ce qui facilitera peut-être l’obtention d’invitations pour certaines courses, mais pas pour le Tour de France pour lequel il y aura au moins un candidat de trop. Cela met surtout en évidence la difficulté éprouvée par les managers à boucler leur budget et à attirer des sponsors car l’érosion n’en finit pas. Les équipes "proconti" étaient 27 en 2018.
Deux de ces groupes sportifs évolueront cependant à l’étage supérieur l’an prochain, Cofidis et Israël Cycling Academy, qui a racheté la licence de Katusha. Trois autres équipes ont disparu purement et simplement, Euskadi Basque Country - Murias, Nippo Vini Fantini et Roompot - Charles tandis que la formation dirigée par Axel Merckx, Hagens Berman Axeon, et les Portugais de W52/FC Porto ont préféré redescendre d’un échelon pour courir en 2020 au niveau continental (la D3).
Deux autres formations ont fait le mouvement inverse, de la D3 vers la D2, la norvégienne Uno-X et la basque Fundacion Euskadi - Orbea. Celle-ci n’a rien à voir avec l’équipe qui a arrêté fin octobre. Leurs structures étaient différentes.
Comme en WorldTour, le mercato a été important avec souvent une grande partie de l’effectif qui a été changé. Les quatre formations belges ont étoffé leur noyau. Les venues de Vakoc, De Tier ou Vervaecke chez Corendon, où Modolo est cité, s’inscrivent dans la logique de candidature à la Vuelta. Sport Vlaanderen offre sa chance à cinq néo-pros.
Wanty-Gobert a cherché à pallier le départ de Guillaume Martin en élargissant sa base. Un dernier coureur doit rejoindre le groupe ces prochaines heures. Chez Wallonie-Bruxelles, il reste des possibilités et des interrogations, mais plusieurs jeunes devraient obtenir une opportunité, en début ou cours de saison.
Enfin, celui qui a le plus délié les cordons de sa bourse est Emmanuel Hubert, le patron de l’équipe Arkéa-Samsic qui a engagé une demi-douzaine de coureurs ayant leur place en WorldTour dont Nairo Quintana, Diego Rosa ou Nacer Bouhanni. On notera aussi que, pour la première fois, l’équipe russe Gazprom s’est ouverte aux coureurs étrangers.