Riposte israélienne en Iran : les Etats-Unis assurent ne pas être "pas impliqués"
De fortes explosions ont été rapportées vendredi en Iran, après qu'Israël a menacé de répondre à l'attaque lancée par Téhéran contre son territoire le week-end dernier.
- Publié le 19-04-2024 à 06h58
- Mis à jour le 19-04-2024 à 17h19
Israël a-t-il riposté ? Téhéran a fait état de trois explosions survenues à l'aube vendredi près d'une base militaire dans le centre du pays, a rapporté l'agence officielle Fars. Selon la télévision d'Etat, ces "fortes explosions" ont été entendues dans la province d'Ispahan, dans le centre, et les causes ne sont pas encore connues.
L'Iran a activé dans la foulée sa défense aérienne dans plusieurs provinces. Des drones ont été abattus mais il n'y a pas eu d'attaque par missiles "jusqu'à présent", ont indiqué les autorités iraniennes."Aucun dégât majeur", n'est à déplorer.
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14h56 : Les Etats-Unis "pas impliqués", dit Blinken
Les Etats-Unis "n'ont pas été impliqués dans une opération offensive", a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken après des informations faisant état de frappes de représailles israéliennes contre l'Iran.
"Je ne vais pas parler de ces événements rapportés par les médias (...) Tout ce que je peux dire de notre côté et de celui de tous les membres du G7 est que notre objectif est la désescalade", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie du G7 sur la petite île italienne de Capri.
Plus tôt dans la journée, son homologue italien Antonio Tajani, qui présidait la réunion, avait indiqué que Washington avait été informé à l'avance de ces frappes, sans donner de détails.
"Les Etats-Unis ont été informés au dernier moment", avait-il dit, ajoutant que "c'étaient juste des informations" transmises, sans préciser par qui.
Ce thème a dominé la dernière journée du sommet des chefs de la diplomatie des pays du G7, qui ont appelé "toutes les parties" à "empêcher une nouvelle escalade" au Moyen-Orient.
"A la lumière des frappes du 19 avril, nous appelons toutes les parties à travailler pour empêcher une nouvelle escalade. Le G7 continuera à travailler dans cette direction", affirment-ils dans le communiqué final.
"Le G7 travaille en vue de parvenir à une désescalade", a-t-il insisté, précisant que "les Etats-Unis ont été informés à la dernière minute" de ces frappes. L'Iran "a rouvert son espace aérien", a-t-il ajouté.
Plusieurs explosions ont été signalées tôt vendredi dans le centre de l'Iran, que des responsables américains cités dans des médias aux Etats-Unis ont attribuées à Israël en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre son territoire le weekend dernier.
12h10 : Un ministre israélien critiqué pour avoir incriminé Israël
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, faucon du gouvernement de Benjamin Netanyahu, s'est vu accuser de nuire à la stratégie d'Israël face à Téhéran en lui attribuant implicitement la responsabilité des explosions rapportées vendredi matin en Iran.
Ni l'armée ni le gouvernement n'avait commenté à la mi-journée les explosions rapportées en Iran et attribuées à Israël par des responsables américains cités dans des médias aux Etats-Unis.
Partisan de la ligne dure dans la confrontation entre Israël et son ennemi juré, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a publié sur son compte X un message aussi lapidaire qu'ironique: "Dardaleh!", adjectif de l'hébreu familier pouvant se traduire par "nul" ou "minable". Outre qu'il en critique la modération, ce responsable d'extrême droite semble accréditer l'hypothèse d'une frappe israélienne.
La publication sur X d'Itamar Ben Gvir a suscité une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux ainsi que sur les chaînes de télévision.
11h48 : Le président iranien Ebrahim Raïssi n'évoque pas les explosions
Il a brièvement évoqué le contexte international tendu au Moyen-Orient et les tirs de drones et de missiles lancé par l'Iran contre Israël le week-end dernier. Cette opération, menée le 13 avril, "a reflété notre autorité, la volonté de fer de notre peuple et notre unité», a-t-il déclaré. "Toutes les parties de la population et toutes les tendances politiques s'accordent sur le fait que l'opération a renforcé la force et l'autorité de la République islamique."
Le président n'a fait aucune référence aux explosions qui ont été entendues près de la ville d'Ispahan (centre).
10h42 : Pour l'Iran, il n'y a pas eu d'attaque aérienne
"Les informations des médias américains ne sont pas exactes", a déclaré le porte-parole de l'agence iranienne de l'espace, Hossein Dalirian. Il a affirmé qu'il n'y avait "eu, jusqu'à présent, aucune attaque aérienne depuis l'extérieur des frontières contre Ispahan ou d'autres parties du pays".
"Ils ont seulement fait une tentative ratée et humiliante de faire voler des quadricoptères, qui ont été abattus", a-t-il ajouté dans un message posté sur X, sans donner de détails sur les responsables de ces actes.
"L'explosion d'aujourd'hui dans le ciel d'Ispahan était liée au tir de systèmes de défense anti-aérienne sur un objet suspect qui n'a causé aucun accident ni dommage», a pour sa part déclaré le commandant en chef de l'armée, Abdolrahim Mousavi, selon l'agence de presse Tasnim.
10h09 : L'Allemagne exhorte à la "désescalade"
L'Allemagne a réitéré vendredi ses appels à la "désescalade" au Moyen-Orient après des informations faisant état d'explosions en Iran, imputées à Israël par des hauts responsables américains cités par des médias.
"La désescalade doit être le message du moment", a déclaré Steffen Hebestreit, porte-parole du chancelier Olaf Scholz lors d'une conférence de presse régulière à Berlin.
10h08 : Le Kremlin appelle les parties "à la retenue"
Le Kremlin a appelé vendredi toutes les parties "à la retenue" pour éviter une "escalade", en réagissant aux informations relatives à des explosions en Iran imputées par certains à Israël, Moscou se gardant toutefois de désigner un responsable.
"Nous continuons à encourager les parties à la retenue et à s'abstenir de toute action susceptible de provoquer une nouvelle escalade dans une région aussi sensible", a estimé le porte-parole Dmitri Peskov, jugeant qu'il était "trop tôt" pour commenter toute potentielle responsabilité, en l'absence de déclaration officielle d'Israël.
10h02 : L'ambassade de Chine appelle ses ressortissants à prendre leurs "précautions"
La Chine a appelé vendredi ses ressortissants en Iran à la prudence en raison d'un contexte sécuritaire "évoluant rapidement", après des explosions que des responsables des Etats-Unis cités par des médias américains ont imputées à Israël.
"L'ambassade de Chine en Iran appelle une fois de plus ses citoyens ainsi que les entreprises chinoises dans le pays à prendre des précautions en matière de sécurité, à suivre de près l'évolution de la situation et à assurer leur sécurité", a indiqué l'ambassade dans un communiqué.
9h37 : Un haut responsable iranien déclare qu'il n'y a pas de plan de représailles immédiates contre Israël
L'Iran n'a pas l'intention d'exercer des représailles immédiates contre Israël, a déclaré vendredi à Reuters un haut responsable iranien, quelques heures après que des sources ont affirmé qu'Israël avait lancé une attaque sur le sol iranien.
"La source étrangère de l'incident n'a pas été confirmée. Nous n'avons pas reçu d'attaque extérieure, et la discussion penche plus vers l'infiltration que vers l'attaque", a déclaré le responsable iranien sous couvert d'anonymat.
9h10 : Le Royaume-Uni réitère son appel au "sang-froid"
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a réitéré vendredi son appel au "sang-froid" au Moyen-Orient après les informations faisant état d'explosions en Iran, imputées à Israël par des hauts responsables américains cités par des médias.
"Une escalade significative n'est dans l'intérêt de personne. Ce que nous voulons c'est que le sang-froid prévale dans la région", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de presse, ajoutant que Londres oeuvre avec ses alliés à "confirmer les détails" de ces événements.
8h02 : La présidente de la Commission européenne appelle "les parties à s'abstenir"
L'Union européenne appelle les parties en présence au Proche-Orient à "s'abstenir de toute nouvelle action" après des informations concernant une frappe israélienne en Iran, a déclaré vendredi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. "Il est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s'abstiennent de toute nouvelle action", a dit Mme von der Leyen lors d'un déplacement en Finlande avec le Premier ministre finlandais Petteri Orpo.
7h31 : la Chine se dit "opposée" à toute action qui entraînerait "une escalade"
La Chine s'est dite vendredi "opposée" à toute action susceptible d'entraîner "une escalade" après des explosions survenues en Iran, que des responsables des Etats-Unis cités par des médias américains ont imputé à Israël.
"La Chine a pris note de ces informations de presse. Elle s'oppose à toute action susceptible d'entraîner une escalade des tensions", a indiqué lors d'une conférence de presse régulière Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
7h15 : Oman condamne "l'attaque israélienne" en Iran
Oman, pays du Golfe qui a longtemps joué les médiateurs entre Téhéran et les Occidentaux, a condamné vendredi "l'attaque israélienne" en Iran, après des explosions à l'aube dans la province iranienne d'Ispahan attribuées à Israël par des médias aux Etats-Unis citant des responsables américains.
Le sultanat d'Oman "condamne l'attaque israélienne de ce matin contre Ispahan, en République islamique d'Iran, ainsi que les agressions militaires répétées d'Israël dans la région", a affirmé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X.
7h03 : La France est pour la désescalade et la retenue
La position de la France, c'est la désescalade et la retenue au Proche Orient, a rappelé vendredi le ministre français délégué à l'Europe, Jean-Noël Barrot sur Sud Radio, après des informations concernant une frappe israélienne contre l'Iran.
"La position de la France, c'est d'appeler tous les partenaires de la région à la désescalade et à la retenue", a-t-il déclaré sur la radio française. "Il est sans doute un peu tôt pour que je puisse vous faire des commentaires sur ce qui s'est passé cette nuit", a-t-il ajouté, précisant que le président de la République Emmanuel Macron s'exprimerait "en temps utile".
"Le mot d'ordre, c'est la désescalade et la retenue", a-t-il martelé insistant sur le fait qu'il fallait attendre d'avoir toutes les informations avant de qualifier les derniers événements.
6h39 : L'Italie appelle à la "désescalade"
Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside à Capri une réunion de ses homologues du G7, a appelé vendredi à une "désescalade" après des informations concernant une frappe israélienne contre l'Iran.
"Nous invitons tous à la prudence et à éviter l'escalade. Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension", a déclaré le ministre italien sur la télévision publique RAI.
6h31 : "aucun dégât" sur les sites nucléaires, selon l'AIEA
Il n'y a "aucun dégât" sur les sites nucléaires après les explosions rapportées vendredi dans le centre de l'Iran, a déclaré l'AIEA, alors que des responsables américains font état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs contre Israël le week-end dernier.
L'agence internationale de l'énergie atomique, basée à Vienne, en Autriche, "continue d'appeler", sur le réseau social X, "chacun à une extrême retenue et répète que jamais aucune installation nucléaire ne devrait être ciblée lors de conflits militaires".
5h51 : "Pas d'attaque de l'étranger"
L'agence iranienne Tasnim a indiqué vendredi, en citant des "sources bien informées", qu'il n'y avait "aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger", après des explosions entendues dans le pays.
"Contrairement aux rumeurs et aux affirmations faites par les médias israéliens", il "n'y a aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger contre la ville centrale d'Ispahan ou toute autre partie du pays", a indiqué l'agence, alors qu'aucun dirigeant iranien n'a publiquement commenté ces explosions et que de hauts responsables américains ont fait état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le weekend dernier.
5h27 : L'ambassade américaine en Israël annonce restreindre les déplacements de son personnel
L'ambassade américaine en Israël a ordonné vendredi à ses employés et à leurs familles de limiter leurs déplacements à l'intérieur du pays. L'ambassade indique sur son site internet que "les employés du gouvernement américain et les membres de leurs familles" ne peuvent voyager "pour motifs personnels" en dehors des grandes villes de Tel-Aviv, Jérusalem et Beersheva.
Cet avis de sécurité, valable "jusqu'à nouvel ordre", signifie qu'ils ne peuvent en particulier se rendre dans le nord du pays, près de la frontière libanaise où l'armée israélienne et le Hezbollah pro-iranien échangent des tirs quasi-quotidiens depuis octobre.
En général, les ressortissants américains doivent rester "prudents" car "les incidents de sécurité surviennent souvent sans avertissement". "La situation sécuritaire reste complexe et peut changer rapidement", rappelle l'ambassade. Elle ajoute qu'en fonction des circonstances, les restrictions pourraient s'étendre à "d'autres régions d'Israël (y compris la Vieille ville de Jérusalem) et à la Cisjordanie" occupée.
4h58 : Israël a prévenu Washington de son attaque sur l'Iran
Washington a été prévenu de l'attaque israélienne perpétrée tôt vendredi matin sur l'Iran mais n'a ni approuvé l'opération ni joué aucun rôle dans son exécution, ont déclaré des responsables cités par les médias américains. NBC et CNN, citant respectivement des sources au fait de la question et un responsable américain, ont rapporté qu'Israël avait prévenu Washington de son opération sur l'Iran.
Israël a annoncé jeudi aux États-Unis qu'il prendrait des mesures de rétorsion contre l'Iran dans les jours à venir, a déclaré un haut fonctionnaire américain à CNN. Mais "nous n'avons pas approuvé la riposte", a déclaré ce haut fonctionnaire, selon CNN.
La Maison Blanche n'a pas commenté dans l'immédiat la frappe israélienne. En réponse à une question de l'AFP, un porte-parole de permanence au Pentagone a déclaré n'avoir "rien à dire pour le moment".
4h39 : Les vols ont repris depuis les aéroports de Téhéran
Les liaisons aériennes ont repris vendredi en début de matinée dans les deux aéroports de Téhéran après avoir été suspendues à la suite d'explosions rapportées en Iran, selon l'agence officielle Irna.
Les avions pouvaient de nouveau atterrir et décoller des aéroports international Imam Khomeini et domestique Mehrabad, a précisé Irna, en indiquant qu'un vol en provenance de Rome, qui avait été détourné sur Ankara, était attendu à Téhéran.
4h36 : L'Australie exhorte ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens
L'Australie a exhorté vendredi ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens après que des explosions ont été entendues en Iran et en Syrie, faisant craindre une régionalisation du conflit Israël-Hamas.
Citant une "forte menace de représailles militaires et d'attaques terroristes", Canberra "exhorte les Australiens en Israël et dans les territoires palestiniens occupés à s'en aller, s'il est sûr de le faire", a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une note.
3h55 : "Aucun dégât majeur"
L'agence officielle iranienne Irna a annoncé vendredi qu'"aucun dégât majeur" n'avait été rapporté après les explosions entendues à l'aube.
"Suite à l'activation de la défense aérienne dans certaines régions du pays", "aucun dégât ou explosion à grande échelle n'a été signalé", a indiqué l'agence, en se basant sur les informations rapportées par ses journalistes. Elle a précisé qu'"aucune information faisant état de tirs de systèmes de défense antimissile" n'avait été reçue.
3h12 : "Pas de commentaire" d'Israël
L'armée israélienne a indiqué à l'AFP ne pas avoir de commentaire "pour le moment" au sujet d'explosions rapportées tôt vendredi près d'une base militaire dans le centre de l'Iran. "Nous n'avons pas de commentaire pour le moment", a indiqué un porte-parole de l'armée, alors qu'Israël a promis de répondre à l'attaque inédite lancée par Téhéran contre Israël le week-end dernier. L'armée israélienne a aussi annoncé vendredi matin que des sirènes d'alerte avaient été activées dans le nord d'Israël.
3h05 : Les installations nucléaires "totalement en sécurité"
Les installations nucléaires basées dans la région d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, sont "totalement en sécurité", a indiqué l'agence Tasnim après les informations sur des explosions dans la région. "Les informations publiées dans certains médias étrangers à propos d'un incident dans ces installations sont incorrectes", a ajouté l'agence en citant des "sources de confiance".
3h02 : L'Iran active sa défense aérienne
L'Iran a activé tôt vendredi sa défense aérienne dans plusieurs provinces après des informations sur de "fortes explosions" dans le centre du pays, a indiqué l'agence officielle Irna. Un haut responsable américain, cité jeudi soir par la chaîne ABC News, affirme qu'Israël a lancé une attaque contre l'Iran, en représailles aux frappes iraniennes contre son territoire du week-end dernier.
Les vols commerciaux en Iran ont été suspendus à partir et à destination de plusieurs aéroports, dont ceux de Téhéran, selon l'agence Mehr en citant des autorités aéroportuaires. Les deux aéroports de la capitale Téhéran ont été fermés au moins jusqu'au milieu de la matinée.
2h51 : Des drones abattus
Plusieurs drones ont été "abattus avec succès" par la défense aérienne iranienne tôt vendredi, mais il n'y a pas d'informations concernant une possible attaque menée à l'aide de missiles "jusqu'à présent", a déclaré le porte-parole de l'agence iranienne de l'espace.
"A cette heure, il n'y a pas eu d'attaque aérienne en dehors d'Ispahan et dans d'autres régions du pays", a indiqué Hossein Dalirian dans un message posté sur X, après des informations d'une télévision américaine faisant état d'une attaque d'Israël contre l'Iran. "Plusieurs micro-véhicules aériens ont été abattus avec succès par la défense aérienne du pays, il n'y a jusqu'à présent aucune documentation d'une attaque de missile", a-t-il précisé.
L'agence Fars a rapporté que trois explosions avaient été entendues tôt dimanche près de la base aérienne Shekari de l'armée iranienne dans le nord-ouest de la ville d'Ispahan (centre).
Elle a précisé que les vitres de plusieurs bâtiments administratifs de la base avaient été brisées.
2h45 : Frappes sur le sud de la Syrie
Des frappes ont visé vendredi à l'aube la région de Soueida dans le sud de la Syrie, a indiqué à l'AFP un activiste d'un média en ligne, Suwayda 24, au moment où des informations faisaient état de trois explosions en Iran. "Il y a eu des frappes sur une position de radar de l'armée syrienne dans l'ouest de la province de Soueida", a précisé Rayan Maarouf, responsable de ce site, sans indiquer l'origine des attaques.
2h20 : Fortes explosions en Iran
La télévision d'Etat iranienne a fait état tôt vendredi d'informations sur de "fortes explosions" entendues dans la province d'Ispahan (centre), en indiquant que les causes de ces bruits n'étaient pas connues.
Ces informations interviennent alors qu'Israël a annoncé son intention de répliquer à l'attaque menée par l'Iran contre son territoire le week-end dernier.