Des travailleurs sans-papiers pour sauver l’Horeca ? Pourquoi la proposition d’Ecolo risque de faire pschitt
Du lundi au vendredi, Fanny Rochez et son équipe reviennent sur l’actualité du moment dans “Il faut qu’on parle” sur LN24. Au programme : des sujets de société, qui font débat.
- Publié le 24-04-2024 à 21h37
Dans “Il faut qu’on parle” ce mercredi 24 avril, Fanny Rochez et son équipe sont notamment revenus sur la santé des Belges (dont l’espérance de vie a augmenté), sur cette histoire belge incroyable d’un policier volé qui trousse des voleurs mais finit devant la justice et enfin sur l’idée d’Ecolo d’engager des sans-papiers pour “sauver” l’Horeca.
Sur ce dernier point justement, le président de l’Horeca Bruxelles Matthieu Léonard a livré son point de vue. Pour lui, Ecolo voit juste pour deux raisons. D’un point de vue humain tout d’abord avec “des personnes en situation précaire, particulièrement en région bruxelloise” ; et d’un point de vue économique ensuite, “car sur les 200.000 vacatures ou emplois disponibles en ce moment en Belgique, l’Horeca en représente 10 %”.
Mais les invités présents sur le tableau étaient par contre tous unanimes pour dire que cette mesure aura bien du mal à passer. Car c’est une compétence du fédéral et on risque bien d’avoir des partis totalement contre qui seront au pouvoir après les élections. “On aimerait y croire, mais on connaît la position de certains partis, et d’un parti en particulier, qui – sans être racistes pour autant – partent du principe qu’on va d’abord aller piocher du côté des demandeurs d’emploi qui sont déjà belges et qu’il faut réactiver les malades de longue durée. Je comprends mais c’est dommage car ici on a une manne de gens qui sont disponibles tout de suite et qui veulent travailler”, confie Matthieu Léonard.
Retrouvez l’intégralité de l’émission en vidéo ci-dessus.