Zvonko Varga: "Mon cœur bat toujours en rouge et bleu"
Le matricule 4 a fait la fête ce dimanche, sous les yeux de certaines de ses anciennes gloires
- Publié le 29-05-2018 à 11h27
- Mis à jour le 11-06-2018 à 15h27
Le matricule 4 a fait la fête ce dimanche, sous les yeux de certaines de ses anciennes gloires
Un vent de folie s’est emparé de Rocourt. Un parfum de nostalgie également. Dans les tribunes, non loin des Waseige père et fils ou de Raphaël Quaranta, Zvonko Varga était ému en admirant l’évolution de son ancien port d’attache. L’ancien goleador des Sang et Marine, sans aucun doute l’un des meilleurs attaquants de la longue histoire du matricule 4, affiche près de 59 printemps à son compteur, mais a conservé son regard ténébreux, sa classe naturelle et… son excellent français. C’est désormais à Belgrade qu’il transmet sa passion du ballon rond à des jeunes de 5 à 14 ans. "J’y ai fondé une école de football il y a quatre ans et elle compte près de 200 enfants. Cela fonctionne très bien. Je supervise le tout, bien aidé par des formateurs de haut niveau. Là, je suis mon propre patron et cette indépendance me convient parfaitement, après quelques désillusions. Le foot serbe ne se porte pas très bien au niveau des clubs…", dit-il, lui qui n’a rien oublié de son parcours liégeois. "Avec le Partizan, Liège est mon club de cœur. J’y suis resté près de dix ans et j’en conserve des souvenirs pour la vie."
Il est émerveillé par l’ambiance qui a régné ce dimanche. "C’est extraordinaire ! Mon cœur bat toujours en rouge et bleu. Tout me revient en tête en voyant le bonheur de ces supporters. Je me rappelle nos grandes victoires à quelques mètres d’ici et cela me fait plaisir de revoir mon compère Neba Malbasa… Liège est important pour sa ville et pour le foot belge : c’est le matricule 4, un club de tradition !"
C’est la première fois qu’il pénétrait dans la récente enceinte de Rocourt et il est confiant pour l’avenir. "J’avais déjà été invité pour la fête des 125 ans, mais jamais à Rocourt. Cette montée, c’est un grand pas en avant. Le club revient de loin, mais son potentiel reste énorme."
Avant de reprendre la route de son pays natal, Zvonko n’a pas manqué de prendre la pose avec de nombreux supporters, heureux de le revoir en pleine forme. C’est (aussi) en soignant ses icônes que le plus vieux club wallon a réussi à conserver toute son identité.