Vandoorne, pas au départ du GP de Bahreïn: "Qui peut imaginer un tel scénario ?"
C’est le genre d’histoire qui n’arrive qu’aux autres.
- Publié le 16-04-2017 à 21h16
- Mis à jour le 16-04-2017 à 22h22
C’est le genre d’histoire qui n’arrive qu’aux autres.
Le machin dont on parle parfois entre potes mais qui n’est plus d’actualité depuis des lustres, depuis que les F1 sont devenues aussi solides. D’accord, ceux qui aiment raconter des histoires, se souviennent de l’un ou l’autre cas d’école mais on a oublié que c’est peut-être arrivé à un Belge autrefois. L’info est passée aux oubliettes.
Ici, cela s’est produit devant les yeux ébahis de très nombreux fans de F1 et du Belge. Comprenez que Stoffel Vandoorne, après avoir vécu l’enfer lors des essais libres et des qualifications, n’a même pas pu prendre le départ du Grand Prix de Bahreïn. Lors du tour de formation, l’unité de puissance de sa McLaren Honda refit des siennes et son équipe l’enjoignit à revenir vers le stand et à s’y immobiliser. Victime d’ennuis du même type lors de toute la journée du vendredi, ce qui lui coûta beaucoup de temps, il ne fut guère plus heureux le samedi, n’accomplit que quelques tours tant le matin que l’après-midi et connut des ennuis de moteur mais aussi de freins !
Alors, que vouliez-vous qu’il fasse ? Il aurait au moins voulu participer au Grand Prix sans chercher le dernier carat mais tout simplement dans le but d’accumuler 300 kilomètres. Eh bien, non !
"C’est évidemment très frustrant", expliqua-t-il. "On a découvert, mes ingénieurs et moi, un nouveau problème au moment d’accomplir le tour de mise en place. C’était fini avant de commencer. Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé mais assez pour que je ne dispute pas la course. On savait que nous vivrions un week-end difficile mais qui peut imaginer un tel scénario ? Il faut espérer maintenant qu’on mette définitivement le doigt non seulement sur le problème mais aussi sur la solution définitive pour le régler."
Stoffel garde son calme devant la presse et au sein de son équipe. Il bout à l’intérieur mais son professionnalisme prend le dessus. La course, c’est aussi une belle école de vie. Et certainement quand ça va mal.