Le RSCA toujours invincible dans son Parc après sa victoire contre le Cercle de Bruges
Anderlecht a gagné trois points en marquant trois fois mais a perdu deux Danois sur blessure mercredi soir contre le Cercle.
- Publié le 25-04-2024 à 06h48
Nous écrivions que Théo Leoni cherchait son match référence en 2024. Il le tient. On ne sait pas s’il est abonné à notre journal mais il a répondu d’une façon éclatante mercredi. Auteur de deux buts d’attaquant, le milieu a fait plier le Cercle dans un Lotto Park qui se transforme peu à peu en citadelle imprenable pour les visiteurs dans ces playoffs.
Trois matchs et trois victoires à domicile pour le Sporting qui n’aura pas vécu une soirée aussi paisible que le score le laisse penser. Des coups de sifflet et des muscles qui sifflent ont terni la joie d’Anderlechtois, en tête à mi-playoffs.
S’il est vrai que les vingt premières minutes de la rencontre étaient abominables, la réaction négative d’une partie des supporters est venue rappeler que le Parc Astrid reste une arme à double tranchant. Un douzième homme motivant souvent, oppressant parfois.
19 secondes de jeu entre les deux buts
L’équipe du Cercle ressemble à un banc de piranhas qui s’attaquent à un pauvre gnou traversant une rivière. Pour sortir vivant de ce pressing, il faut une technique au-dessus du lot. Et ce n’est pas un hasard si Dolberg a été le meilleur Mauve quand les choses étaient difficiles. Souvent le seul à savoir garder le ballon plus de deux secondes.
Il a aussi eu un joli réflexe en sautant pour éviter de transformer le premier but de Leoni en un hors-jeu. Puis il était là pour profiter d’une passe trop courte de Lopes et centrer vers Dreyer. Il n’y a eu que dix-neuf secondes de jeu effectif entre les deux buts. Dix-neuf secondes pour transformer les piranhas en gentils poissons d’avril.
Dolberg s’est même offert la meilleure place du stade, dans les filets du but, pour savourer le doublé de Leoni avant l’heure de jeu, quand Warleson a joué à la savonnette pour doucher l’espoir du plus optimiste fan vert et noir.
Le joli conte de Coosemans
Sur les quinze derniers Anderlecht-Cercle, le RSCA a gagné quatorze fois. Et cela fait déjà 375 minutes que les Brugeois jouent contre le Sporting sans mettre un seul but. De quoi envisager sereinement le "retour" dimanche au Jan Breydelstadion ? Une cuisse et un adducteur danois ont jeté un froid en obligeant Dreyer puis Schmeichel à sortir avant la seconde période. Après Hazard et en attendant Verschaeren, cela fait beaucoup. Rien de trop grave à première vue pour le meilleur buteur mauve et le gardien mais l’alerte est prise au sérieux par le staff.
Une belle histoire à conter pour finir, même si Hans Christian Andersen n’en aurait pas fait un bouquin : à 31 ans et au bout de sa quatrième saison au Sporting, Coosemans a disputé ses premières minutes avec l’équipe A mercredi. Hors U23, le deuxième gardien attendait de jouer depuis 1266 jours (en novembre 2020 avec Gand en Europa League). Et Colin s’est senti comme un poisson dans l’eau en assurant calmement.