De Bruyne: "Moi, capitaine ? Non merci" (VIDEOS)
Kevin De Bruyne s’affirme comme un leader… mais ne veut pas le brassard.
- Publié le 31-05-2016 à 11h26
- Mis à jour le 31-05-2016 à 11h27
Kevin De Bruyne s’affirme comme un leader… mais ne veut pas le brassard. Une nouvelle fois décisif, samedi, en Suisse, Kevin De Bruyne s’impose de plus en plus comme l’un des leaders de cette équipe nationale. Il l’avait déjà prouvé, plus tôt, dans la semaine, durant une séance d’entraînement, en rappelant Divock Origi à l’ordre lors d’un petit match.
"À ce moment, je pense qu’il fallait le faire, mais chaque joueur fait ce qu’il veut. Personnellement, je ne fais pas attention à tous les commentaires que cela peut susciter par la suite", explique-t-il.
Malgré ses vingt-quatre ans, le Gantois s’impose comme l’un des cadres du vestiaire. Pourtant, son tempérament, calme et discret, ne fait pas de lui une grande gueule.
"Je suis plutôt un leader sur le terrain, dans ma façon de jouer. Je n’hésite jamais à prendre mes responsabilités, mais je ne suis pas quelqu’un qui va chercher à beaucoup parler en dehors des pelouses. J’ai déjà assez de choses à faire pour m’occuper de tout ça. Cela a toujours été ma façon de fonctionner et je ne pense pas que je vais changer", dit-il, pas spécialement intéressé par le brassard de capitaine. "Non merci", répond-il poliment.
C’est donc sur le terrain que les supporters attendent qu’il fasse la différence, comme c’est souvent le cas depuis trois ou quatre ans. Les prochains jours vont devoir lui permettre de retrouver la forme après une saison éreintante.
"J’ai pu passer une journée avec ma copine et mon fils, cela m’a fait du bien", sourit-il. "Oui, je me sens plus fatigué que l’été dernier. Je pense avoir joué soixante matches, toutes compétitions confondues, ce qui est, tout de même, assez important comme statistique. Oui, j’ai été blessé… mais cela m’a donné encore plus de boulot durant les entraînements. Mais, au moins, j’ai pu passer davantage de temps avec ma petite famille."
Dans un rôle central , il sera la clé de voûte offensive des Diables.
"Dans l’axe ou sur le flanc, c’est pareil pour moi. Je suis habitué à ne pas avoir beaucoup d’espace pour m’exprimer car toutes les équipes qui affrontent Manchester City jouent à dix derrière, même le Real Madrid ! Je préfère avoir plus d’espace, bien entendu, mais, honnêtement, ce n’est pas un problème, je suis habitué à tout ça."