CAN: le Congo manque sa revanche sur la Côte d'Ivoire mais se rapproche des quarts (2-2)
La revanche n'est pas passée loin: la RD Congo, tenue en échec par la Côte d'Ivoire (2-2), le champion en titre qui l'avait éliminée en demies lors de l'édition précédente, s'est toutefois rapprochée des quarts de la CAN-2017, vendredi à Oyem.
- Publié le 20-01-2017 à 19h07
- Mis à jour le 20-01-2017 à 20h06
La revanche n'est pas passée loin: la RD Congo, tenue en échec par la Côte d'Ivoire (2-2), le champion en titre qui l'avait éliminée en demies lors de l'édition précédente, s'est toutefois rapprochée des quarts de la CAN-2017, vendredi à Oyem.
La RDC n'a pas réussir à faire aussi bien que le Sénégal la veille, qualifié après seulement deux journées. Mais au vu du calibre de ses adversaires (Maroc et Côte d'Ivoire contre Tunisie et Zimbabwe), la performance des "Léopards" a du relief même si le ticket pour le tour suivant n'est pas encore décroché.
Pour les Ivoiriens, tenant du titre toujours invaincu dans la compétition depuis 2015, la situation reste compliquée après, déjà, un nul décevant face au Togo (0-0) lors du premier match. Quel que soit le résultat du Maroc face au Togo (20h00), dernière rencontre de la 2e journée du groupe C, les "Eléphants" sont condamnés à la victoire pour ne pas sortir d'entrée.
Héros de la victoire contre le Maroc, lors de l'entrée en lice des "Léopards", Junior Kabananga a bien cru avoir récidivé en délivrant une passe décisive (11e) et un but (28e). Mais Wilfried Bony (24e), puis Serey Dié (68e), ont à chaque fois permis aux "Eléphants" de revenir au score.
Pour mettre plus d'"intensité" en attaque, Michel Dussuyer avait décidé de faire trois changements, dont deux en attaque avec les titularisations de Gradel et Bony, à la place respectivement de Kalou et Kodjia.
C'est toutefois Florent Ibenge qui a été le plus proche de réussir le coup tactique parfait en titularisant Neeskens Kebano, en soutien de Dieumerci Mbokani. Dès la 11e minute de jeu, le N.10 de la RDC, très remuant durant toute la rencontre, profitait de la très belle remise de Kabananga dans la surface pour ouvrir le score d'un tir rasant imparable.
Plus de dix minutes plus tard, Bony, a dû s'en remettre à trois fois (22e, 24e) pour faire aussi bien en égalisant d'une tête sur corner (24e).
Les Ivoiriens résistent au 'coup de fouet'
Mais dans la foulée, Kabananga et sa coupe de cheveux "léopard" en dégradé blond et brun, a profité de la faute de marquage de Serge Aurier, pour redonner l'avantage à son équipe de la tête (28e). Signe de l'énorme confiance qui l'anime, il s'est permis de célébrer son but avec ses coéquipiers devant le kop de la RDC en mimant un coup de "fimbu" (fouet en lingala, ndlr) à son adversaire.
Vexé, le capitaine des "Eléphants" Serey Dié a permis aux siens d'éviter l'humiliation grâce à une frappe déviée par Tisserand (67e).
Kalou a même cru donner la victoire aux siens d'une reprise imparable mais il a été signalé en position de hors-jeu (90e). Si le hold-up est passé tout près, l'écart entre les deux équipes, encore flagrant lors de la CAN-2015, ne tient plus à rien.
Aurier: "Ne vous inquiétez pas" pour la qualification ivoirienne
"Je tiens à rassurer tout le monde, il ne faut pas s'inquiéter. En 2015 on a commencé comme ça et on a fini champion", a insisté le latéral ivoirien Serge Aurier sur BeIN Sports, après le nul contre la RD Congo (2-2) vendredi à la Coupe d'Afrique des Nations organisée au Gabon.
La Côte d'Ivoire, tenante du titre, avait déjà concédé le nul lors de son premier match de poule contre le Togo (0-0).
"Nous on est calme", assure Aurier. "Ceux qui s'inquiètent le plus c'est à l'extérieur. (...) On est là on essaye de progresser de match en match. On a un match décisif contre le Maroc (mardi). On va tout mettre en oeuvre pour se qualifier" en quarts, a conclu le latéral du PSG, coupable d'avoir lâché le marquage sur le 2e but congolais.
En 2015, en Guinée équatoriale, les Ivoiriens avaient commencé par deux matches nuls contre la Guinée et le Mali avant de se qualifier. Ils avaient finalement remporté la CAN au bout d'une séance de tirs au but irrespirable face au Ghana (0-0, 9-8 aux t.a.b).