Tour de Belgique : rien que du très classique, Gilbert en favori
Un mois après les classiques, c’est la vraie reprise pour beaucoup de héros du printemps.
- Publié le 24-05-2017 à 08h33
- Mis à jour le 24-05-2017 à 08h37
Un mois après les classiques, c’est la vraie reprise pour beaucoup de héros du printemps. Le 87e Tour de Belgique, le Baloise Belgium Tour, épreuve classée Hors catégorie, débute ce mercredi à Lochristi, près de Gand, en l’absence de son vainqueur sortant, Dries Devenyns, engagé au Giro, ou de Greg Van Avermaet, qui reprendra la semaine suivante, au Tour du Luxembourg.
Une affiche intéressante
Parmi les vingt équipes engagées, cinq font partie du WorldTour (Astana, Katusha, Trek, Quick-Step Floors et Lotto-Soudal). C’est en leur sein surtout, ainsi que dans une sélection nationale belge qui réunit, notamment, Oliver Naesen, Jens Keukeleire et Jan Bakelants, que l’on recense les principaux favoris. D’abord, Tony Martin, déjà recordman des succès et qui cherchera à gagner une quatrième fois. Mais aussi Niki Terpstra, Matthias Brändle, Petr Vakoc, Matthi Breschel, Daminano Cunego, Sylvain Chavanel ou nos autres compatriotes dont bien sûr Philippe Gilbert, le champion de Belgique, mais aussi Tiesj Benoot, Jelle Vanendert, Jürgen Roelandts, Baptiste Planckaert, Frederik Backaert, Olivier Pardini, Kevyn Ista,…
Un parcours complet
Quatre étapes en ligne et un contre-la-montre figurent au programme. Le premier rendez-vous d’importance aura lieu vendredi pour un chrono individuel plat et technique autour de Beveren. Le lendemain, l’étape reine de l’épreuve a lieu en Wallonie, avec un départ et une arrivée à Ans, après une finale qui emprunte plusieurs des dernières côtes de Liège-Bastogne-Liège, la Redoute, Saint-Nicolas, la Roche-aux-Faucons, Ans…
Des bonifications importantes
Comme ces deux dernières années, les quatre étapes en ligne auront leur "Kilomètre en Or". Dans cette portion du parcours, située à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, trois sprints intermédiaires sont placés sur un kilomètre, à 500 mètres d’intervalle chacun. Trois, deux et une secondes de bonification sont à conquérir dans ces sprints, tout comme à l’arrivée où dix, six et quatre secondes sont attribuées. Dans une course où les écarts sont souvent serrés, ces bonifications ont leur importance.
La sécurité renforcée
L’épreuve avait été marquée l’an passé par un très grave accident survenu lors de la 4e étape, Verviers-Verviers, neutralisée puis annulée après qu’une moto de l’organisation eut renversé de nombreux coureurs. Un drame dont la principale victime avait été Stig Broekx, longtemps plongé dans le coma. Les organisateurs ont encore renforcé la sécurité de la course avec une "voiture de sécurité" qui précédera la course d’une demi-heure pour inspecter une dernière fois les potentielles zones sensibles. Les va-et-vient des motos à hauteur des coureurs seront particulièrement contrôlés.
Des cyclo-crossmans en vedette
L’an dernier, Wout Van Aert avait triomphé dans le prologue à Beveren, en devançant Tony Martin. Le double champion du monde de cyclo-cross est, de nouveau, de la partie, tout comme son rival dans les labourés, Mathieu Van Der Poel. Lequel quittera pourtant l’épreuve dès jeudi soir pour participer à une manche de coupe du monde de VTT dimanche. Les deux hommes seront les fers de lance d’un fort contingent de cyclo-crossmans (Tom Meeusen, Lars Van der Haar, Toon Aert,…) qui entend bien jouer les premiers rôles, sur la route cette fois.