Ogier se confie après le sacre de Neuville au Portugal: "Je ne suis pas inquiet pour la suite..."
Le Français cède volontiers son balai à Thierry Neuville « qui a bien ramassé en ouvrant au Mexique... »
- Publié le 20-05-2018 à 14h57
- Mis à jour le 20-05-2018 à 14h58
Le Français cède volontiers son balai à Thierry Neuville « qui a bien ramassé en ouvrant au Mexique... »
Huitième seulement de la Power Stage, Sébastien Ogier aura donc roulé deux jours pour rien : « La route a continué à se nettoyer. Le balaye était trop important. Je n'aurais pas pu aller plus vite compte tenu de ma 5e position de départ, » a indiqué le Français forcément déçu. Il compte désormais 19 unités de retard au championnat sur notre Thierry Neuville national. Le Français, quintuple champion du monde, n'a jamais été autant malmené à l'approche de la mi-saison en Italie. Mais pas de quoi le tracasser apparemment...
« Si je suis inquiet ? Non, pourquoi devrais-je l'être ? Ok Thierry a pris la tête. Tant mieux pour lui. Mais je ne vais pas sortir de la route à chaque fois. On roule tout le temps à la limite. J'ai commis une petite erreur en cassant ma direction sur une racine non renseignée dans nos notes. Mais avant cela je pointais devant Neuville. La vitesse est là. Nous sommes compétitifs et je peux vous dire que deux bonnes évolutions vont encore arriver. La première est prévue pour la Finlande. La seconde, je ne sais pas encore. »
Et le Gapençais de sourire même quand il évoque le seul point positif du week-end pour lui. « Je suis heureux de céder mon balai à Thierry. Il va devoir ouvrir la route et balayer la trajectoire lors de la prochaine manche en Sardaigne. Il l'avait déjà fait au Mexique et il avait ramassé grave. Il avait d'ailleurs eu beaucoup de chance de terminer cinquième. La bataille ne fait que commencer. Je pense plus que jamais à mon sixième titre. »
Quand on voit la forme affichée par Hyundai sur la terre mais les difficultés sur l'asphalte, les deux manches sur goudron en Allemagne et en Espagne (enfin deux étapes sur trois) pourraient-elles s'avérer déterminantes pour le titre ? « Je ne crois pas. Je pense que toutes les voitures se valent. C'est Thierry cela. Quand cela marche un peu moins bien pour lui comme en Corse où il a tout de même terminé sur le podium, c'est la faute de la voiture. Et quand il est devant, c'est lui qui est extraordinaire. »
Et hop, Seb Ogier ne peut s'empêcher d'en remettre une couche dans la bataille psychologique l'opposant à son rival. C'est de bonne guerre diront certains. Pas très « fair-play » rétorqueront les autres...