Goffin tire le bilan d'une saison riche en enseignements: "J’ai vécu des moments de doute"
Le Liégeois n’a pas brillé à Madrid, mais reste satisfait de son cru 2019
- Publié le 21-11-2019 à 18h49
- Mis à jour le 23-11-2019 à 03h40
Le Liégeois n’a pas brillé à Madrid, mais reste satisfait de son cru 2019
Davis Goffin avait la tête basse au moment de quitter la capitale ibérique. Avec un succès arraché contre le modeste Galan (ATP 194) et un revers synonyme d’élimination contre de Minaur, il n’y avait pas de quoi pavoiser. “J’ai à chaque très mal commencé mes matches, et eu beaucoup de soucis sur les balles d’attaque. Je ne trouvais pas mon rythme, c’était dur de se mettre en jambes”, résumait-il.
“Je ne suis pas arrivé à Madrid très bien préparé, avec cette Coupe Davis qui arrive deux semaines après le dernier tournoi de la saison régulière…”, soufflait-il. Alors, la faute à un quota de fatigue trop élevé après une saison interminable ? “Oui, peut-être qu’on se dit que c’est terminé après Bercy, et il faut relancer la machine pour bien faire ici, mais ce n’est pas évident”, analysait-il. Même s’il avouait s’être accroché et avoir tout donné pour l’équipe, on n’a pas retrouvé le grand David Goffin, brillant sur herbe, solide sur le ciment US et percutant lors de la tournée asiatique. Au moment de dresser le bilan de son exercice annuel, il en retirait les aspects plutôt positifs, et on le comprend vu comment l’année avait débuté. N’oublions pas qu’au printemps, il avait atteint son pire classement (33e) depuis… cinq ans ! “En début d’année, c’était catastrophique. Avec mon changement d’entraîneur (Ndlr : Johansson à la place de Van Cleemput), j’ai pris du temps à retrouver mon niveau, et puis je finis quand même 11e, c’était inespéré”, remarquait-il. Bref, si la saison eut des allures de montagnes russes, elle lui a “donné de bonnes bases pour 2020. J’ai vécu des moments de doute, mais c’est une année riche qui me donne de la confiance pour la suite.” Quant au format tant décrié de cette Coupe Piqué, Goffin regrettait surtout sa position dans le calendrier.
”Heureusement qu’elle a lieu en Europe, au moins le déplacement n’est pas trop long. Mais la date pose problème”, disait-il. ” Les matches qui se terminent à 2h du matin, c’est vachement tard. Mais croiser les autres délégations et manger tous ensemble, c’est cool. Et puis, c’est un bel endroit, très moderne, mais ça manque un peu de public. Cette compétition doit encore grandir…”