Fed Cup: Les leçons de Van Herck à l'issue de la débâcle face à la France
Johan Van Herck veut bâtir un bel avenir avec cette équipe.
- Publié le 10-02-2019 à 20h00
- Mis à jour le 11-02-2019 à 08h14
Johan Van Herck veut bâtir un bel avenir avec cette équipe. Johan Van Herck ne va pas effacer sa première expérience négative en Fed Cup. Le nouveau capitaine refusait de considérer ce week-end comme un échec. "Cette défaite fait mal", commençait-il. "On va apprendre, progresser, évaluer et parler pour être meilleurs en avril. Je ne suis pas d’accord avec le terme ‘échec.’"
Le capitaine regrettait surtout le score samedi soir. "Nous avons eu des occasions sur les deux matchs. Dimanche, Garcia a continué sur sa lancée. Au milieu du premier set contre Garcia, Mertens a eu une ouverture, mais la balle ne tournait pas pour nous. Nous aurions pu faire mieux, c’est sûr. Nous devons juste retourner au travail."
Une semaine après son premier jour dans l’équipe, il a déjà pris de nombreuses notes pour bâtir l’avenir avec sérénité. "J’ai vu des matchs en direct. J’ai vu des entraînements. J’ai discuté avec elles. En Belgique, le capitaine n’a pas l’occasion de vivre toute l’année avec les filles. Si je les avais vues à Melbourne, cela aurait pu m’aider. Ce n’est pas une excuse pour autant. Je reste hyperpositif. J’ai vu une équipe qui veut être forte et qui bosse bien ensemble. On va créer une équipe compétitrice."
D’ici les barrages du 20-21 avril, il tentera de les connaître le mieux possible. "Je crois dans le travail au quotidien. Un team building ? Aller manger au restaurant un soir ne nous aidera pas à avancer. Il sera intéressant de les voir en tournoi et de discuter avec les coachs. Nous avons une réunion prévue avec la fédération le 21 février", poursuit celui qui reprendra son job pour Tennis Vlaanderen où il entraîne notamment Zizou Bergs.
Quant à savoir si le staff français n’avait pas mieux préparé les tactiques, Van Herck répond calmement mais sèchement. "Nous étions prêts tactiquement. L’exécution a été meilleure du côté des Françaises. On a tout donné. Je n’ai aucun regret. Je ne vois rien de négatif à dire. Les Françaises ont pris plus l’initiative aux moments clés. Je songe, par exemple, aux amorties de Cornet samedi", conclut un capitaine qui n’a pas encore dit son dernier mot avec cette équipe.