Outre Goffin, six bonnes raisons de suivre le tournoi de Montpellier
Le tennis est enfin revenu en Europe cette semaine: à Montpellier et à Sofia.
- Publié le 05-02-2019 à 19h25
- Mis à jour le 05-02-2019 à 19h26
Le tennis est enfin revenu en Europe cette semaine: à Montpellier et à Sofia.
Le tournoi de Montpellier marque le retour du tennis en Europe au même titre que celui de Sofia. Cet ATP 250 ne manque pas de charme. Nos trois absents de la Coupe Davis renoue avec la compétition en terre française. Pour Steve Darcis, l'aventure a tourné court. Le Liégeois a subi le loi d'Antoine Hoang, un inconnu français de 23 ans qui en profitait pour remporter son premier match sur le circuit ATP. Le score 6-1, 6-2 est sans appel. Pour Ruben Bemelmans, l'aventure a failli tourner court avant le tableau final, mais il a été repêché comme lucky loser. Il jouera au premier tour contre un vieux qualifié, Marcos Baghdatis.
Tous nos regards seront tournés vers David Goffin et son box afin de scruter la présence de son éventuel futur entraîneur. Bye au premier tour, il affrontera Filip Krajinovic lors de son premier mois en solo sur le circuit.
Derrière les trois Belges, le tournoi de Montpellier, c'est aussi...
1. Pouille, un titre à défendre
Pouille est là pour défendre son titre. Première tête de série, le Français aura à coeur de confirmer que l'embellie australienne - demi-finale à l'Open d'Australie - n'était pas qu'un feu de paille. Pouille, l'ami de Goffin, est assurément ravi de retrouver l'endroit où il a remporté son seul titre de 2018. Après avoir remporté trois titres en 2017, Pouille a fait son entrée dans le Top 10 pour la première fois le 19 mars de l'année dernière. Sa course a été de courte durée, puisqu'il est resté au n °10 pendant seulement deux semaines et qu'il a terminé 2018 en dehors du Top 30.
2. Tsonga est là
La colonie française est bien présente dans le sud de la France. Les duels 100% bleus étaient inévitables ou presque. Jo-Wilfred Tsonga a mis fin aux espoirs du jeune Hugo Umbert. Tsonga a toujours atteint les demi-finales à Montpellier, mais il n'a jamais joué une finale. Il a toujours perdu contre le vainqueur final.
3. La NextGen emmenée par Denis Shapovalov
Le Canadien Shapovalov a accepté une wild card. A 19 ans, il court toujours derrière sa première finale sur le circuit ATP. Pourtant, il est déjà 25e à l'ATP.
4. Berdych, le papy qui vaut le détour
Ancien 4e joueur mondial, Tomas Berdych a prouvé à Melbourne qu'il s'était bien remis de sa blessure au dos qui a gâché sa saison 2018. Retombé au classement, on avait craint une fin de carrière, mais le Tchèque s'accroche. Sa finale à Doha et sa présence en deuxième semaine à l'Open d'Australie rappelle qu'il n'a pas perdu son toucher.
5. Simon, le Français qui gagne en France
Gilles Simon n'est plus à présenter. L'ancien 6e joueur à l'ATP a soulevé 5 de ses 14 trophées en terre française. Il a gagné à Marseille deux fois et à Metz, trois fois. Il étendrait volontiers sa conquête à Montpellier.
6. Le doyen, cet extraterrestre
Son jeu n'est pas le plus agréable à regarder. Ivo Karlovic excelle au jeu des aces. Grâce à cette arme, il aligne toujours des victoires malgré ses 40 ans le 28 février. Il est devenu le plus vieux vainqueur en Challenger à Calgary, en octobre. En janvier, il a participé à la finale de Pune et est devenu le joueur le plus âgé à atteindre une finale au niveau du circuit depuis que Ken Rosewall, âgé de 43 ans.