Les confidences de Zimmermann: "Je découvre un nouveau monde"
La Bruxelloise Kimberley Zimmermann s’était envolée pour l’Australie… sans être sûre de pouvoir jouer les qualifs.
- Publié le 07-01-2019 à 21h03
La Bruxelloise Kimberley Zimmermann s’était envolée pour l’Australie… sans être sûre de pouvoir jouer les qualifs. Mercredi dernier, la Bruxelloise Kimberley Zimmermann décidait de prendre l’avion, direction l’Australie, dans l’espoir d’accéder aux qualifications de l’Australian Open pour la toute première fois de sa jeune carrière. "Je n’étais que 7e réserviste mais la probabilité de participer aux qualifications étant présente, je préférais être sur place si cela venait à se confirmer", débute celle qui se lançait alors dans un incroyable pari.
Passée 5e réserviste au moment du décollage, ce n’est finalement que dimanche qu’elle a appris qu’elle pouvait participer aux qualifications de l’Australian Open, son tout premier tournoi du Grand Chelem. "Je savais qu’il y avait encore des wild cards à attribuer pour le tableau final, qu’il y avait des Australiennes sur la liste avant moi mais je me suis dit que ça valait le coup d’y aller. Et finalement, la bonne nouvelle est tombée dimanche. Je suis très heureuse de pouvoir participer à mon premier tournoi du Grand Chelem."
Quelques heures avant d’affronter la Croate Tereza Mrdeza (28 ans, 211e mondiale), la Bruxelloise masquait difficilement son envie d’être sur le court australien. "Il y a beaucoup d’excitation avant ce match mais j’essaie de l’aborder comme un tournoi normal. Même si c’est la première fois que je me retrouve dans un tournoi d’une telle ampleur, je veux aborder les choses calmement et surtout, profiter un maximum du moment."
Même si tout est fait pour lui rappeler qu’elle est dans un autre monde puisque tout est beaucoup plus grand. "L’organisation n’a rien à voir avec celle que je rencontre habituellement dans mes tournois. Cette première expérience me permet de découvrir ce nouveau monde, de voir comment ça se passe au plus haut niveau. Je suis surprise par l’attention que l’organisation peut avoir envers les joueuses."
Une première qui arrive un peu plus tôt que prévu pour la Bruxelloise et qui, elle l’espère, en appellera rapidement d’autres. "Je savais qu’il existait une possibilité de participer aux qualifications de l’Australian Open mais je n’en avais pas fait une fixation. Si ce n’était pas cette fois-ci, cela aurait peut-être été pour Roland-Garros. Finalement, ça arrive plus tôt que ce que j’avais envisagé et ce n’est que du bonus pour moi. Cela me permet de découvrir un monde, qui j’espère, deviendra une habitude dans les mois à venir."