Open d'Australie: Cilic : "Je peux jouer ainsi toute la saison"
Le voilà en finale d’un tournoi du Grand Chelem pour la troisième fois. Une victoire déjà historique !
- Publié le 26-01-2018 à 10h17
- Mis à jour le 26-01-2018 à 11h25
Le voilà en finale d’un tournoi du Grand Chelem pour la troisième fois. Une victoire déjà historique ! Marin Cilic est devenu jeudi le premier Croate à se qualifier pour la finale de l’Open d’Australie après avoir dominé le Britannique Kyle Edmund (6-2, 7-6 (4), 6-2). Titré à l’US Open en 2014, Cilic est devenu un expert des bons coups à saisir, comme il l’avait encore prouvé en se hissant en finale du dernier Wimbledon.
Pour le moment, outre évidemment Roger Federer, c’est sans doute lui qui a le plus bénéficié des blessures qui ravagent le Big 4 ces dernières saisons. Et c’est un talent ! Celui qui sera n°3 mondial lundi donne un exemple retentissant à tous les autres qui n’y parviennent toujours pas.
"Je suis resté très concentré sur chaque point et j’ai bien maintenu la pression dans le jeu décisif du deuxième set même si j’avais eu des hauts et des bas dans cette manche. Ensuite j’ai vu qu’il était peu à l’aise sur certains mouvements, qu’il laissait passer des balles donc je me suis appliqué à le faire bouger", a confié le si sympathique Croate qui n’avait évidemment pas manqué la sortie avec le kiné de son rival après le premier set.
Face à un jeune joueur qui monte, Cilic n’a pas raté l’occasion de faire parler son expérience pour capitaliser sur l’abandon de Rafael Nadal au tour précédent. "Je me sens vraiment très bien physiquement et très bien dans mon jeu. J’ai l’expérience de ces finales désormais et je pense que ça va m’aider à rester concentré sur ce que j’ai à faire."
Il affrontera désormais Roger Federer ou Hyeon Chung pour tenter de décrocher une deuxième couronne majeure. Quoi qu’il arrive, Marin Cilic a vraiment réussi à devenir avec Stan Wawrinka le seul joueur à se tailler un palmarès au niveau de son talent malgré le fait d’être coincé par la génération Big 4 et menacé par celle des Raonic, Nishikori ou aujourd’hui Alexander Zverev.
C’est une énorme performance que la discrétion du garçon ne doit pas occulter. "Je suis un meilleur joueur aujourd’hui qu’en 2014 quand je gagne l’US Open. Maintenant, je peux jouer comme ça toute la saison. Le jeu change, les jeunes arrivent et il faut sans arrêt s’adapter pour rester parmi les meilleurs. Là, j’ai une nouvelle chance de gagner un titre du Grand Chelem et je suis très très motivé."
Sa chance, Cilic ne cesse de la provoquer.