D2 amateurs : Mais que se passe-t-il au stade des Camomilles ?
Toujours pas de victoires pour une Real qui a bu l’eau ce dimanche (0-6 !).
- Publié le 04-12-2018 à 11h47
- Mis à jour le 04-12-2018 à 16h33
Toujours pas de victoires pour une Real qui a bu l’eau ce dimanche (0-6 !). La Real n’a pas encore connu la victoire cette saison. Elle a seulement, en quinze rencontres, pris huit points, résultant de huit matchs nuls. Mais surtout, on a l’impression que la Real n’arrive plus à sortir la tête hors de l’eau.
La récente prestation de ce dimanche, face à Rebecq, en est la cuisante démonstration. Mais comment la Real a-t-elle pu en arriver là ? Tentative d’explications…
Le calendrier
Compte tenu des travaux pour le synthétique acrenois, la Real a dû jouer ses premiers matchs à l’extérieur. Ce qui a entraîné six matchs consécutifs hors de ses bases. Six matchs sans réel repère. Cela a pu jouer dans quelques matchs, mais pas tous.
Le noyau
On en arrive peut-être au nœud du problème. La Real avait-elle assez de qualité pour vivre une saison tranquille ? Le noyau était-il complet pour cette saison ? Les questions sont nombreuses dans ce point. La Real ne dépensera jamais un euro de trop et préférera toujours opter pour un jeune qui pourrait réserver une belle surprise qu’un vieux loup plus onéreux.
Mais tout cela entraîne quelques soucis : un manque d’expérience, de maturité et parfois de caractère. L’étroitesse du noyau pose aussi quelques questions. Tous ces ingrédients ont été réunis ce dimanche : quatre absents, des joueurs qui évoluent hors de leur position, des jeunes sur la pelouse incapables de lever la tête… Si la Real veut se maintenir en D2, il faudra plus que probablement renforcer le groupe.
Le staff
Quand on change d’entraîneur après deux mois, c’est qu’il y a des soucis. Ce qui a été pointé du doigt, outre les problèmes liés au manque de résultats, c’est la condition physique des joueurs qui ne semblait pas optimale. Avec le nouveau staff, il y a eu d’emblée un souci avec la longue suspension inattendue et pourtant connue de nombreuses personnes d’Anthony Petaccia. Même s’il ne se trouve qu’à quelques mètres du banc acrenois, un coach dans les tribunes n’a pas le même impact qu’un entraîneur le long du terrain.