Une barre énergétique éco-responsable
Les barres énergétiques d’Evan Rouard sont bio et respectueuses de l’environnement.
- Publié le 21-11-2019 à 08h11
- Mis à jour le 22-11-2019 à 08h54
Les barres énergétiques d’Evan Rouard sont bio et respectueuses de l’environnement.
Coup d’barre, c’est le projet du Beaurinois Evan Rouard. Le jeune ingénieur de gestion de 23 ans est amoureux de sport, mais sensible aux enjeux environnementaux. "Lors d’une sortie à vélo avec mon club de Beauraing, un de mes partenaires a jeté le papier de sa barre énergétique en pleine nature. J’ai attrapé une réelle frustration en tant que sportif de voir la quantité de déchets qu’on produit en pratiquant sa passion", explique Evan.
Il a donc décidé de créer ses propres barres. "Au départ, je ne les faisais que pour moi. Plusieurs amis ont goûté et m’ont dit que c’était un bon produit. Je me suis alors dit que je devais tester mon idée vu ma fibre entrepreneuriale. J’ai déposé la candidature de mon projet à l’incubateur Start. LAB. C’est comme ça que ça a commencé", poursuit le jeune sportif.
La "chill bar" et "l’intense bar" sont donc les deux premiers produits proposés. "La première est cuite et se consomme lors de sessions à intensité modérée car le sportif a le temps de saliver. La seconde est une barre non cuite et donc plus humide. Elle convient à des efforts plus intenses. Dans les deux cas, j’utilise des produits bio et locaux quand c’est possible."
Le but est surtout de créer un emballage biodégradable. "Quand on veut industrialiser un aliment, la conservation est le plus gros problème. Sur mon prototype, c’est un emballage qui ne se désintègre pas dans la nature, mais uniquement en compost. Un nouvel emballage arrivera bientôt et se désintégrera totalement dans la nature", détaille celui qui a bouclé le half distance de l’Ironlakes aux Lacs de l’Eau d’Heure en septembre dernier.
Chaque année, environ 3 millions de barres énergétiques sont consommées en Belgique. Cela représente donc le nombre d’emballages plastiques qui risquent potentiellement de se retrouver au sol. "L’objectif n’est pas de dire aux personnes de jeter leurs emballages à terre. Mais au cas où ils se retrouveraient dans la nature, la planète n’en souffrirait pas."
Les premiers résultats sont prometteurs. "C’est une vente épisodique. Parfois, je n’ai rien pendant une semaine, puis on m’achète 150 barres d’un coup. C’est déjà une petite production. J’attends d’avoir mon statut d’indépendant complémentaire pour faire le tour des magasins", conclut Evan.
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