Basket Namur Capitale veut prouver que l'équipe vaut mieux que ce qu'elle a déjà montré en Eurocup
Les Namuroises veulent profiter des trois derniers matchs d’Eurocup. Ca commence ce soir (20h30) contre l'Olympiakos.
- Publié le 07-11-2019 à 08h24
- Mis à jour le 08-11-2019 à 08h48
Les Namuroises veulent profiter des trois derniers matchs d’Eurocup. Ca commence ce soir (20h30) contre l'Olympiakos.
Les Namuroises ont disputé la moitié de leur campagne européenne et sont toujours à la recherche d’un premier succès. Face à l’Olympiakos, ce sera de nouveau difficile de se distinguer.
à l’aller , les Grecques n’avaient fait qu’une bouchée des Rouges (70-41) qui restent aussi sur une lourde défaite à Valence (75-44).
"Mentalement, il faut parvenir à passer au-dessus de ça mais on connaissait la valeur des adversaires", confie l’ailière Elena Bestagno. "Le club espagnol développe seulement sa filière féminine et l’a jouée modeste en s’inscrivant en Eurcocup alors que l’Olympiakos méritait de jouer en Euroligue. Quand on voit le groupe de Sint Katelijne (NdlR : les Malinoises en sont à deux sur trois) avec deux clubs allemands et un hongrois, évidemment que cela aurait été plus simple mais par définition, on ne sait pas gérer un tirage au sort (sourire)."
Malgré l’absence d’enjeu, les Namuroises doivent une revanche à leurs supporters, d’autant plus que le seul opposant rencontré à la maison, Ceglèd, était l’adversaire le plus abordable (61-68).
"C’est le gros regret parce qu’un succès aurait donné du sens à la compétition. Enfin, on veut prouver qu’on vaut mieux que ce que nous avons montré et surtout faire en sorte qu’il y ait match, au contraire de la rencontre là-bas (NdlR : 21-9 après dix minutes et 40-21 à la mi-temps). Tout le monde doit être sur la même longueur d’onde, on n’a pas le choix. Nous tournons à sept ou huit et les Grecques à dix ou onze."
La joueuse italienne se rend compte de la chance d’être professionnelle après avoir terminé des études en ergothérapie en juin 2018.
"Tant que j’ai de bonnes sensations et que le basket reste une passion, cela me va. J’essaye de rester en contact avec la profession, en lisant. Je ferai peut-être un stage estival lorsque mes coéquipières seront en vacances (sourire). Mais bon, pour l’instant, j’évite de me projeter et j’essaye de profiter du moment présent."