Namur est à nonante minutes du bonheur !
Après l'éclatante victoire à Binche (0-7), il y aura une revanche à prendre contre Stockel avant de faire sauter les bouchons.
- Publié le 23-04-2019 à 08h28
- Mis à jour le 24-04-2019 à 08h27
Après l'éclatante victoire à Binche (0-7), il y aura une revanche à prendre contre Stockel avant de faire sauter les bouchons.
9 décembre 2018. L’UR Namur accuse désormais neuf points de retard sur le leader, le CS Brainois. Le lièvre brabançon qui ne cesse d’aligner les victoires a désormais fait le vide autour de lui pendant que la petite tortue namuroise continue d’être à la peine après ses deux défaites de rang consenties à Stockel (4-0) et Ganshoren (2-0).
Un peu plus de cent trente jours plus tard, c’est la petite tortue qui précède le lièvre d’une courte tête…
Le président de l’UR, Christophe Graulus, touche au but. Avant-hier, dans la banlieue binchoise, il s’est pourtant bien gardé de crier victoire après que ses ouailles n’ont fait qu’une bouchée d’un adversaire exsangue et à bout de souffle. "Le plus dur, ce sera sans nul doute dimanche prochain. Pour la seconde fois de la saison, nous allons avoir notre sort entre les mains, à nous de ne plus le laisser filer cette fois. Savourons l’instant présent mais n’oublions pas de rapidement nous concentrer sur la venue de Stockel contre qui nous aurons une revanche à prendre. En affichant un état d’esprit aussi conquérant que celui-ci, je pense que ça devrait le faire. Je profite déjà de l’occasion pour lever mon chapeau devant le soutien exceptionnel de nos supporters et de souligner le travail considérable des gens au club." Des lauriers décernés en vrac en attendant les fleurs et le champagne ?
Mais le coach, Jean-Paul Baudart, ne s’emballe pas : "Il n’y a rien de fait. Il nous reste maintenant à achever la besogne entamée. Cette troisième tranche, nous sommes en passe de la remporter et le titre par la même occasion..." conclut-il non sans avoir confirmé son futur taminois : "Je pourrai quitter Namur l’esprit serein…"
De Roos : “Il nous reste une finale…”
Aussitôt la fin des débats à sens unique sifflée, les joueurs namurois se sont empressés de communier longuement avec leurs supporters venus en nombre, avant de regagner les vestiaires. Comme une répétition générale ? Mathieu De Roos, qui avait bien enfoncé le clou en portant la marque à 3-0 sur penalty, tenait toutefois à tempérer cette belle exubérance. “Nous sommes bien sûr tous contents de la tournure des événements mais il nous reste quand même une finale à jouer. Même si Stockel n’a plus d’illusions à se faire, ce ne sera pas du tout cuit. À nous de jouer à notre niveau et nous devrions pouvoir arriver à nos fins.” Dans la foulée, Manu Kenmogne : “En principe, je rempilerai si on veut toujours de moi. Pour l’instant, une seule chose me préoccupe, décrocher ce titre.”