Une Can pour rassembler les quartiers à Fléron
La première Can de Liège a réuni plus de 200 jeunes nés entre 2000 et 2003.
- Publié le 24-06-2019 à 10h20
- Mis à jour le 24-06-2019 à 10h21
La première Can de Liège a réuni plus de 200 jeunes nés entre 2000 et 2003. Samedi, le club de Fléron, actif en P2B, avait des allures de Coupe d’Afrique des Nations. Inspirés par le succès des Can de quartiers en France, quatrejeunes issus de Bressoux et de Droixhe ont décidé d’organiser la leur. Ils s’appellent Marwan, Ayoub, Adam et Patrick.
"Ces évènements rassemblent un maximum de gens", explique Adam. " Vu qu’il y a énormément de joueurs de talent dans les quartiers de Liège, on s’est dit qu’on allait faire un tournoi pour en réunir le plus possible. On a aussi créé une équipe représentant le reste du monde. On ne voulait pas laisser à l’écart ceux qui ne sont pas originaires d’Afrique. Il y a du potentiel pour chaque nationalité."
Et du potentiel, il y en avait à revendre. Provenant également de Sainte-Marguerite ou des Vennes, plusieurs jeunes évoluent dans des catégories d’âge d’équipes allant de la D3 amateurs à la D1A.
"S’il y en a un qu’on peut vraiment mettre en avant, c’est Yunus Bahadir de Genk" , complète Adam. "Il y a aussi Nassim Saidi en U18 à Saint-Trond, Karim El Khattouti et Steven Katanga du Standard de Liège ou encore Yohan Mboko d’Eupen."
Ces quartiers constituent un véritable vivier de pépites. Mehdi Carcela en fut l’un des meilleurs exemples tout comme Christian Benteke, qui, en plus de personnalités telles que Selim Amallah et Loïs Openda, avait apporté son soutien sur le compte Instagram prévu pour le tournoi.
"Ici, la génération des 2000 commence à arriver en puissance ", assure Patrick. "Ça va être quelque chose de grand, à l’image d’un Vinicius Junior au Real."
Pour les quatreorganisateurs, l’objectif final dépassait le stade de la simple compétition. "Le but était de rassembler" , affirme Patrick. "On sait que notre quartier est réputé pour être ‘chaud’. On voulait montrer qu’il ne fallait pas s’arrêter à ça quand on pense à Droixhe et à Bressoux et qu’il y a également de très bonnes choses à relever."