Les joueurs de Faimes écrivent "une belle page de l’histoire du club"
Sans verser dans l’euphorie, Faimes sait qu’il caresse des doigts une montée en P1. Reste à mettre la cerise sur le gâteau.
- Publié le 17-05-2019 à 10h09
- Mis à jour le 17-05-2019 à 16h15
Sans verser dans l’euphorie, Faimes sait qu’il caresse des doigts une montée en P1. Reste à mettre la cerise sur le gâteau. Légèrement contrarié par un litige entre Beaufays et Trooz, le tour final pour accéder à l’élite provinciale entre dans sa phase décisive. Faimes, un des quatre prétendants encore en lice, croit en sa bonne étoile.
Les Hesbignons le savent : le tirage au sort leur offre une belle carte à jouer. Pour ne pas dire qu’il leur donne carrément un coup de pouce dans la mesure où l’équipe de Luc Ernes, si elle va jusqu’au bout de son aventure, aura disputé toutes les rencontres de cette compétition à domicile.
"On ne pouvait pas espérer mieux, admet le coach villersois. Pour le club, c’est aussi une aubaine sur le plan financier car ce sont des rencontres qui attirent du public."
Sur le plan sportif, Faimes a su tirer profit de ses deux premiers rendez-vous au Cortil Jonet pour avancer ses pions : remporter le tour final de sa série et, surtout, s’ouvrir l’appétit dans la poursuite de son grand chelem face à Franchimont, l’invité surprise de P2C. Sans le savoir, les deux protagonistes ne sont peut-être qu’à nonante minutes d’une montée (historique pour Faimes) en première provinciale (NdlR : il y a un ticket pour la P1, deux si Fize monte en D3).
"Je peux juste vous dire que mes gars écrivent une belle page de l’histoire de Faimes, raconte Luc Ernes, avec sa bonhomie habituelle. Ils ont livré un tout bon championnat et ils confirment lors de ce tour final : l’équipe marque et n’encaisse pas. On s’appuie sur l’expérience de notre secteur défensif. Avec le brin de réussite nécessaire quand je pense à notre dernière victoire contre Waremme, arrachée dans les dernières minutes."
L’ancien Sang et Marine ne s’en cache pas : il émettait certains doutes sur l’envie de son groupe d’aller jusqu’au bout des choses. "Les plus vieux étaient un peu réticents à l’idée de jouer le coup à fond, sourit Pigeon. Mais ces gars-là ont assez de maturité et de sérieux pour faire le boulot. Cela reflète bien la mentalité de mon groupe. Le club a été réglo toute la saison, mes gars veulent lui rendre en bien."
L’autre demi-finale opposera Melen à Beaufays. Avec l’étiquette de barragiste de P1, les Belfagétains auront évidemment tout à perdre dans cette confrontation.