Caserini a annoncé quitter Solières: "On a voulu jouer franco"
Philippe Caserini et Johan Graindorge ont annoncé leur départ… en fin de saison. Jean-Marc Fortin annonce une réunion d’urgence. Pour anticiper le départ du duo ?
- Publié le 08-02-2019 à 09h45
- Mis à jour le 08-02-2019 à 09h46
Philippe Caserini et Johan Graindorge ont annoncé leur départ… en fin de saison. Jean-Marc Fortin annonce une réunion d’urgence. Pour anticiper le départ du duo ? Le deuxième passage de Philippe Caserini (et de Johan Graindorge, son fidèle T2) à Solières s’achèvera, au plus tard, en fin de saison. Le coach l’a lui-même annoncé par sms à sa direction ce jeudi matin. Les points de vue, qui divergeaient déjà, semblent s’être encore éloignés.
"Il est 12 h 45, je sors d’une grosse réunion et je vois la nouvelle sur tous les sites", regrettait Jean-Marc Fortin, le vice-président. "J’ai reçu un message. Si je respecte la décision de notre coach, je condamne les modes opératoire et de communication. Je ne veux pas en dire plus à chaud. Le timing ? Le coach a anticipé la réunion de la semaine prochaine, la direction va devoir se réunir d’urgence."
Pour évoquer un départ anticipé ? Jean-Marc Fortin préfère botter en touche sur le contenu du rendez-vous.
Quant à Philippe Caserini, son discours se veut clair. "Il s’agit d’une décision réfléchie. Peut-être, au sein du club, n’est-on pas tous sur la même longueur d’ondes. Lorsqu’il n’y a pas convergence à 100 %, il est parfois préférable de ne pas forcer les choses."
Le timing ? "Il n’y a jamais de bon moment pour annoncer ce type de décision. Nous voulions l’officialiser tôt car c’est le mieux pour le club afin de chercher un successeur et pour les joueurs qui savent à quoi s’en tenir. On a voulu jouer franco."
Visiblement , la rencontre de mardi soir avec Jean-Marc Fortin a conforté Casé dans son choix. "Je n’ai pas à critiquer le discours tenu mardi. Mais, au final, on reporte à chaque fois la décision…"
Et le T1 du Château Vert de poursuivre. "Le discours ne nous a pas emballés, il y avait trop de sous-entendus et de là on en discutera. Il n’y avait pas de position forte d’un homme fort du club : on continue ensemble ou on arrête. Il n’y avait que des demi-décisions."
Pour une séparation inévitable ? "Elle va soulager tout le monde. On aurait très bien pu accepter qu’on ne veuille plus travailler avec nous", poursuite Casé, tout en lançant un " il n’y a pas d’animosité dans mon chef, j’ai du respect pour les dirigeants ."
Reste à savoir si le duo sera bien à la tête de l’équipe pour les 11 derniers matchs. "Je ne comprendrais pas s’ils nous remerciaient…"