Basket-ball : Pour Tis, ce sera un au revoir plutôt qu'un adieu
À 41 ans, le Bruxellois Tis arrêtera de jouer en fin de saison.
- Publié le 12-04-2019 à 12h01
- Mis à jour le 12-04-2019 à 12h04
À 41 ans, le Bruxellois Tis arrêtera de jouer en fin de saison. "Cela fait quatre ans que je dis que j’arrête. J’ai une femme, quatre enfants, dont un footballeur (au RWDM, NdlR) e t un basketteur (à Ganshoren). J’ai mon boulot et une activité complémentaire. Il est temps d’accorder du temps aux miens."
Olivier Tis tirera sa révérence au basket-ball bruxellois à l’issue de cette saison au Canter Schaerbeek. Au Royal IV , son avant-dernier club, où Chekaba l’avait amené, il connaîtra trois montées successives. "Des De Almeida, Bambi, Bonsenge ou Loris ont eu une grosse influence sur moi. Je suis resté car ces gars avaient une attitude et un comportement exemplaires. Et quelle motivation !"
À 39 ans, Olivier mettra encore le cap sur Schaerbeek. "Avec deux belles saisons (NdlR : doublé Coupe-championnat en 2017-2018 et bonne saison actuelle en R2) et des gens super. Le Canter mérite un autre regard de la part du basket bruxellois" , témoigne Olivier, qui se tâte (déjà) pour sa reconversion. "J’arrête le basket mais le management d’une équipe m’attire. Le coaching individuel pourrait m’intéresser à moyen-long terme. Quand je vois un Nyamsi de la TDM1 du Royal IV, je me dis que je pourrais lui donner des sessions individuelles sur le shoot, les moves, les fondamentaux."
Des personnages marquants, Olivier en a croisé. Tous lui ont apporté quelque chose.
"Maurice Poppe et Jacques Maes au BCB, Éric Leloup et Jacques Stas, grâce à qui je jouerai à Gilly, puis Ludo Faes et Louis Casteels à Colfontaine. Je passerai de réserviste à titulaire lors de la venue de ce dernier. Enfin, Chekaba, évidemment, que je croisais chaque année à la Summer League et grâce à qui je rejoindrai le RIV."
Son meilleur souvenir sportif, il le connaîtra en dehors de la Belgique. Après avoir débuté au BCAK, Tis déménagera en Espagne, où il restera de l’âge de 16 à 18 ans.
"J’avais été drafté dans une sélection de Tenerife. Cette sélection se produisait dans un tournoi international sur l’île. On a fini 3es derrière le Barça et le Real Madrid, mais devant l’Estudiantes, tous des grands noms de la formation ibérique… " , se remémore le quadra à la mentalité exemplaire.
Un gentleman pour le Canter
Julien Gustin est le coach cette saison de la Régionale 2 du Canter Schaerbeek. Une équipe qui a surpris positivement d’entrée pour ses premiers pas à l’échelon régional. Elle a connu un creux cet hiver et échoue à quelques longueurs des playoffs. Gustin est heureux d’avoir pu compter sur le métier d’Olivier Tis. “Je dirais qu’Olivier est un compétiteur. Quelqu’un qui joue toujours pour gagner, que ce soit à l’entraînement ou au match. Et qui ne lâche jamais rien même s’il est un peu en baisse d’énergie et même quand ce sont des périodes difficiles, que ce soit pour l’équipe ou pour lui. Il répond présent.” Alain Lenglez, le président, a vu Tis mouiller la vareuse en P1 et puis cette saison en Régionale, avec le même degré de motivation j: “Un gentleman et un bon joueur respectueux de son club.”