Brabant/Bruxelles: déjà l’heure de la reprise en provinciales
Laurent Vantilborgh, coach d’Etterbeek, évoque les différents enjeux de la seconde partie de la saison en P1.
- Publié le 04-01-2019 à 18h02
- Mis à jour le 04-01-2019 à 18h08
Laurent Vantilborgh, coach d’Etterbeek, évoque les différents enjeux de la seconde partie de la saison en P1.
C’est déjà l’heure de la reprise en provinciales ce week-end, après une courte trêve. En P1, si Villers et ses 32 points semblent bien partis pour rejoindre la D3 amateurs, rien de concret ne semble encore se dessiner derrière. Petit tour d’horizon de la série avec Laurent Vantilborgh, coach d’Etterbeek, actuel 6e, qui connaît la compétition comme sa poche.
La surprise : Jodoigne
L’équipe de Sven Vandeput a terminé le 1er tour en tant que dauphin. Pour Laurent Vantilborgh, cette écurie ne l’a pas volé. “Jodoigne a quelque chose de plus que les autres. J’ai fait plusieurs fois les 120 km aller/retour pour visionner leurs matches et je n’ai jamais passé de mauvais moments. Ils prônent un football offensif, bien balancé sur le terrain avec des intentions de jeu intéressantes. Ils alternent entre les solutions du collectif et les qualités individuelles. C’est vraiment un beau coup de cœur…”
St-Michel : la (mal) chance du descendant ?
Saint-Michel ferme difficilement la marche. Une longue promenade semée d’embûches qui pourrait emmener le club vers la descente. “Je suis déçu pour eux. Ils ne méritent pas de se retrouver avec 3 maigres unités. Il peut y avoir de problèmes en interne mais ce sont des garçons qui ont des qualités. Il leur faudra prendre la moitié des points environ pour essayer de se sauver…”
Le talent local
Laurent Vantilborgh estime que son groupe peut être considéré comme “le plus talentueux”. “ Cela peut paraître prétentieux mais ce n’est pas le cas. Je possède de très bons musiciens qui, quand ils sont tous là, forment un bel orchestre. Mes gars ont certaines qualités qui font que travailler avec eux reste un plaisir. Nous restons dans le football amateur, il faut garder à l’esprit que le principal est de prendre le plaisir sur le terrain dans les bons et mauvais moments. Et si je fais un bilan à la mi-saison, je suis satisfait.”
Un finish dantesque ?
La P1 reste très ouverte et beaucoup d’équipes peuvent encore se démarquer, positivement ou négativement. Selon l’Etterbeekois, deux scénarios sont possibles. “Il y a 2/3 surprises chaque week-end. J’espère que cela continuera comme ça plutôt que de voir l’autre scénario et un Villers s’envoler tranquillement. Ne plus avoir le suspense qui anime ce sport serait dommage. Janvier et février seront déterminants. Ceux qui négocient bien ce virage terminent généralement la saison en étant récompensés.”