"Un licenciement qui puait la graisse de frites"
Philippe Droeven l’affirme, la rancœur envers Waterloo a disparu. Duel spécial ce samedi à 20h30.
- Publié le 01-12-2018 à 01h48
- Mis à jour le 15-02-2019 à 11h58
Philippe Droeven l’affirme, la rancœur envers Waterloo a disparu. Duel spécial ce samedi à 20h30. En janvier 2016, quelques mois à peine après sa prise de fonction à Waterloo, Philippe Droeven et son staff étaient remerciés par les nouveaux repreneurs du club, emmenés par le président de l’époque, Pascal Van Hulle. Une décision qui avait marqué l’entraîneur, viré dans… la cuisine du club. "Vis-à-vis du staff ce n’était pas une bonne manière. Ce fut un licenciement à l’image de la personne qui avait repris le club à l’époque. Un licenciement qui puait la graisse de frites."
Une affaire qui ne s’est pas arrêtée là puisque la direction de l’époque a décidé de ne pas honorer son contrat envers son ex-entraîneur. Mais après des mois de bataille, Philippe Droeven a remporté son procès. "Malheureusement, ceux qui ont dû payer ne sont pas les commanditaires du licenciement."
Aujourd’hui, la rancœur a disparu. "Je n’ai pas de rancœur envers Waterloo puisque les personnes actuellement en place n’étaient pas là au moment de mon licenciement. Aujourd’hui, le club est dirigé par Louis Derwa que je connais bien alors qu’Amaury Toussaint est un pote."
Du coup, l’affrontement de samedi se déroulera dans le plus grand respect. "Après avoir digéré les tumultes de la dernière reprise, Waterloo semble avoir trouvé la bonne formule et la victoire décrochée dimanche contre Villers confirme qu’il y a beaucoup de qualité dans cette équipe."
Du côté d’Ixelles, il s’agira de reproduire les prestations des précédentes semaines, tout en y ajoutant l’efficacité. "Le partage concédé à Kosova à la 93e est à l’image de notre saison. On perd deux points après avoir manqué de nombreuses occasions et proposer un football intéressant."