Thomas Depotbecker: "C’était le bon moment pour partir"
Après cinq saisons passées au RCS Brainois, Thomas Depotbecker va prendre son envol avec la Raal.
- Publié le 04-06-2019 à 16h04
- Mis à jour le 04-06-2019 à 16h35
Après cinq saisons passées au RCS Brainois, Thomas Depotbecker va prendre son envol avec la Raal. Au début du mois d’avril, Thomas Depotbecker annonçait qu’il quittait le RCS Brainois pour s’engager à la Raal. Discret depuis l’annonce de ce transfert, le Brainois, que nous avons croisé ce week-end lors de Grez de Folie, s’est confié à nous, pour évoquer ce transfert, son départ de Braine, club auquel il était très attaché.
Thomas, comment avez-vous vécu votre transfert de Braine à la Raal ?
"C’est une belle étape dans ma carrière. Je suis très content d’avoir signé à la Raal et j’espère que l’on pourra réaliser une belle saison ensemble. L’équipe qui est en train d’être créée semble tenir la route et tout semble réuni pour vivre une belle saison là-bas. Les premiers contacts avec mes futurs coéquipiers se sont très bien passés et tout ça me donne envie de débuter au plus vite la préparation."
Vous étiez très courtisé depuis des mois. Pourquoi avoir opté pour la Raal ?
"C’est vrai que j’ai reçu d’autres propositions mais mon choix a été vite fait. La Raal m’avait déjà appelé l’année dernière, ils sont revenus à la charge cette année. Comme je savais que le coach me voulait vraiment, qu’un beau projet a été mis sur pied là-bas, je n’ai pas hésité très longtemps. C’était le bon moment pour partir et la Raal était le meilleur endroit possible pour moi."
C’est une nouvelle étape dans votre carrière ?
"Certains voient ça comme une étape dans ma carrière avant d’espérer jouer plus haut. Moi je dis simplement que c’était le bon projet pour partir. Il ne fallait pas partir pour partir mais ce que me propose la Raal ne se refuse pas."
Vous aviez fait le tour à Braine ?
"Je pense que j’avais fait le tour, effectivement. Cela fait 5-6 ans que je jouais en équipe première à Braine. J’ai tout connu dans ce club. J’ai commencé avec les jeunes et puis j’ai intégré la P3 avant de me faire une place en P1 et d’accéder à la D3 amateurs avec ce groupe."
Un regret durant cette période brainoise ?
"Celui de ne pas avoir pu monter en D2 amateurs cette saison. J’aurais aimé partir sur une montée. Même si je pense avoir donné le meilleur de moi-même, en inscrivant pas mal de buts durant mon passage là-bas."
“Je dois beaucoup à Nicolas Clercq”
C’est à Braine que Thomas Depotbecker s’est fait un nom. Au sein d’un club formateur, il a eu tout le temps de faire ses armes aux différents échelons, pour ensuite continuer à grandir au sein de l’équipe première. “Je ne peux que remercier Braine pour tout ça. Je pense notamment à Nicolas Clercq. C’est celui qui m’a fait confiance quand je suis arrivé à Braine. Je l’ai connu en U16, il m’a directement fait passer en U19 car il croyait en moi, et puis en P3. Je lui dois beaucoup, comme je dois beaucoup à Olivier Suray qui a osé me faire confiance et me faire évoluer en P1.” C’est notamment grâce à Nicolas Clercq que Thomas a pu grandir. “C’est l’homme qui m’a fait prendre conscience que j’avais des capacités et surtout, qui est parvenu à me cadrer. Lorsque j’étais chez les jeunes, j’étais un peu fou-fou, il a su me canaliser et il y est pour beaucoup dans ma réussite à Braine.”
Il a remporté Grez de Folie
Ce samedi, c’est donc du côté de Grez-Doiceau, lors de la 10 e édition de Grez de Folie que nous avons croisé Thomas Depotbecker. Au sein d’une équipe emmenée par Clément Moors et Cédric Schauwers, l’attaquant s’est fait plaisir sur le terrain du Stampia. “C’était ma première participation à Grez de Folie. J’ai été agréablement surpris par le niveau des équipes, il y avait beaucoup de bons joueurs, de quoi offrir de réelles confrontations tout au long de la journée.” En représentant l’Ajax Amsterdam, Thomas et ses équipiers ont marqué le tournoi de leur empreinte, en s’adjugeant cette édition 2019. “On avait une belle équipe, on espérait aller loin et puis comme nous représentions l’Ajax, nous avions envie de créer la surprise.”