Basket-ball/P1: les Castors et le Speedy se retrouvent déjà ce soir!
Le Speedy, fatigué, s’interroge sur le calendrier démentiel de la finale alors que Braine a une revanche à prendre.
- Publié le 16-05-2019 à 10h59
- Mis à jour le 16-05-2019 à 11h00
Le Speedy, fatigué, s’interroge sur le calendrier démentiel de la finale alors que Braine a une revanche à prendre.
Deux fois sermonnés aux temps morts avant la mi-temps, mis sévèrement devant leurs responsabilités lors de celle-ci, les Castors se sont réveillés trop tard pour empêcher le Speedy d’égaliser (1-1) en finale de playoffs.
"On s’est pris une belle claque. On avait gagné trois fois contre le Speedy avant mardi. J’ai mis les gars en garde contre l’excès de confiance", relate le coach brainois. "Sans défense, sans rythme et sans envie, on a hypothéqué les vingt dernières minutes. J’ai fait trembler les murs des vestiaires à la mi-temps. On a montré deux visages différents. À la reprise, on n’encaisse que 27 points. Si on avait fait preuve de la même exigence lors des deux premiers quarts, le Speedy n’aurait pas marqué plus de 60 points et on remporte ce match", constatait Gianni Maren.
Heureux d’avoir poussé - au bout de 40 minutes haletantes - les Castors à une troisième manche, les Guibertins tiraient la langue et faisaient grise mine. Aux côtés du président Demarteau, le coach Brismée s’interrogeait sur le calendrier.
Après la rencontre de ce soir, son équipe aura disputé six rencontres en l’espace de 15 jours.
"Nous sommes sur les rotules. On est sans doute la seule province de l’AWBB à jouer aussi tard. On ne rend pas service à nos clubs avec un pareil calendrier car la période de mutation a commencé depuis le 1er mai. On se permet de ne pas jouer pendant les deux semaines pascales et puis on enchaîne en playoffs. On a déjà eu des blessés en saison, et ici en playoffs, les organismes souffrent davantage", pointait le coach guibertin.
Un entraîneur qui estime que la finale de playoffs se déroule de façon tout à fait précipitée. "Je ne comprends pas pourquoi ces trois manches de la finale doivent se disputer en 6 jours. Je conçois qu’on joue un match le week-end et un autre en semaine mais je ne saisis pas pourquoi on doit absolument évoluer deux fois en deux jours la semaine. Au point où on en est et vu que la salle de Braine est occupée ce samedi, pourquoi ne pas avoir décalé la rencontre au début de la semaine prochaine ?", s’interrogeait le coach guibertin.