Arnaud Dely, la belle et jeune surprise des 20 Km de Bruxelles
Le Liégeois de 21 ans, spécialiste du triathlon, a terminé deuxième
- Publié le 28-05-2018 à 10h17
- Mis à jour le 28-05-2018 à 10h31
Le Liégeois de 21 ans, spécialiste du triathlon, a terminé deuxième
La surprise de cette 39e édition des 20 Km de Bruxelles est venue d’Arnaud Dely, 21 ans, deuxième derrière le Français Hassan Chahdi.
Affilié au WATT’s, club de triathlon basé à Saint-Georges sur Meuse, le Liégeois a parfaitement géré sa première participation à la célèbre épreuve bruxelloise, se retrouvant aux avant-postes presque dès le départ. Ses succès et ses titres, Arnaud les a pourtant, jusqu’ici, plus souvent décrochés sur duathlon, où il peut courir et rouler, ses qualités, la natation n’étant pas sa tasse de thé.
Arnaud Dely, comment vous est venue l’idée de participer aux 20 Km ?
"Un défi au cours d’un souper ! J’apprécie beaucoup la course à pied, sous toutes ses formes, mais elle ne constitue pas un objectif en soi parce que j’aime aussi rouler. Le duathlon est donc le sport qui me convient le mieux, même si je suis un triathlète, un qualificatif auquel je tiens. La natation étant mon point faible, je m’amuse à remonter mes adversaires à vélo et à pied. Souvent jusqu’au podium, parfois jusqu’à la victoire."
Vous attendiez-vous à disputer la victoire sur cette épreuve ?
"Sincèrement, non ! Mon défi était d’essayer d’accompagner les meilleurs. Le plus longtemps possible. Mais je me sentais bien. Je n’ai donc pas hésité à me porter en tête rue Belliard et même sur la place des Palais. Ensuite, le Français Chahdi a accéléré et j’ai dû le laisser filer. J’ai géré autant que possible parce que j’étais persuadé que ça reviendrait de l’arrière. Mais, finalement, personne n’est revenu… Tant mieux ! D’autant que je savais qu’il y avait encore la montée de l’avenue de Tervueren. Là, ce fut dur, mais je savais que la récompense était au bout et je me suis accroché."
De là à vous retrouver sur le podium, quelle superbe performance, non ?
"Le plus délicat à gérer était les trémies (tunnels) de l’avenue Louise parce qu’elles cassent le rythme. Mais j’ai constaté que je creusais l’écart par rapport aux deuxième et troisième dans les descentes, ce qui m’a rassuré. Il n’empêche, je n’étais pas encore rassuré. Ce n’est que vers le km 13 que je me suis dit que le podium était envisageable. Je pense avoir saisi ma chance derrière le Français Chahdi qui, parce qu’il est professionnel, est vraiment intouchable pour moi."
Avec cette perf, n’avez-vous pas envie de passer à la course à pied ?
"Non ! J’aime trop rouler. Mes objectifs de la saison sont d’ailleurs l’ Euro et le Mondial de duathlon. En revanche, ce qui est sûr, c’est que je reviendrai !"