Victor Wegnez: "Nous avons pris un ascendant psychologique sur nos adversaires"
Victor Wegnez, qui n’a jamais participé aux JO, a savouré sans pression les matches de l’Olympic Qualifier.
- Publié le 06-11-2019 à 11h35
- Mis à jour le 06-11-2019 à 11h36
Victor Wegnez, qui n’a jamais participé aux JO, a savouré sans pression les matches de l’Olympic Qualifier. Les Red Lions, qualifiés en tant que champions d’Europe, ont regardé sans pression, mais avec passion les matchs qualificatifs pour les JO. "La formule est très bonne, confirme Victor Wegnez. Les stades étaient remplis. Les matchs ont été passionnants. On a frôlé des surprises."
Mais, au final, le top 12 olympique a réuni les habituels. "La France et l’Irlande auraient mérité un meilleur sort."
Les Belges retrouveront en phase de poule les Pays-Bas, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud et le Canada. "Ce groupe est très européen. Si la logique est respectée, les quatre Européens passeront en quart de finale. Il sera important de bien se placer afin d’éviter l’Australie. Nous ne calculerons pas. Nous connaissons par cœur les Néerlandais, les Allemands et les Anglais, mais il faut toujours être capable de les surprendre. Pour le moment, nous avons un ascendant psychologique. Nous avons remporté la Coupe du monde et les championnats d’Europe."
L’Allemagne est même devenue notre victime préférée ces dernières années. "Nous l’avons battue aux championnats d’Europe 2017 et 2019 ainsi qu’en Coupe du monde. Les Pays-Bas reviennent bien dans le coup."
Si la médaille d’or constitue l’objectif belge à Tokyo, elle sera aussi convoitée par d’autres candidats. "Sur les 12 qualifiés, je vois 8 pays capables de la gagner."
Pour Victor Wegnez, les Jeux olympiques de Tokyo revêtent une importance majeure. Il a une revanche à prendre par rapport à Rio. "Je n’avais tout juste pas été repris à Rio. J’avais vécu ma seule non-sélection. Je n’étais même pas réserviste. Ce rappel figure dans un coin de ma tête. Je l’ai rangé dans les échecs. À ce moment, je n’avais pas le niveau. Comme lors de tous les JO, j’ai regardé les matches en famille à la mer du Nord. J’ai beaucoup appris en 4 ans", poursuit celui qui a disputé son premier tournoi lors du titre en demi-finale de World League à Johannesburg en 2017. "J’ai bossé très durement pour ne plus revivre une non-sélection."
Il y a trois ans, il succédait à un gentleman des terrains, Jérôme Truyens qui est d’ailleurs le premier Belge à être entré au Hall of fame.