Euro de hockey: que la fête commence !
L’impatience est à son comble au moment de donner le coup d’envoi du 17e championnat d’Europe de hockey. Une compétition qu’une équipe belge n’a encore jamais remportée, mais on disait exactement la même chose de la Coupe du monde il y a huit mois, et on sait ce qui est arrivé depuis.
- Publié le 16-08-2019 à 15h08
- Mis à jour le 16-08-2019 à 15h09
L’impatience est à son comble au moment de donner le coup d’envoi du 17e championnat d’Europe de hockey. Une compétition qu’une équipe belge n’a encore jamais remportée, mais on disait exactement la même chose de la Coupe du monde il y a huit mois, et on sait ce qui est arrivé depuis.
Cela dit, être champion du monde en titre n’est pas un argument décisif pour devenir champion d’Europe. Les deux compétitions sont de difficulté quasi égale. Certes, l’Australie n’est pas là, mais faut-il rappeler que ce sont les Hollandais que nous avons battus en finale de la Coupe du monde ? Ils seront là, une fois de plus sur notre route, prêts à défendre leur titre acquis à Amstelveen il y a deux ans devant une foule vociférante. Cette fois, le public sera davantage teinté de rouge que d’orange. Autant dire que les Red Lions seront dans les circonstances idéales pour ajouter la ligne qui manque à leur palmarès, eux qui ont déjà été trois fois sur le podium mais jamais sur la plus haute marche.
Le reste, ce seront les aléas dont est farci un tournoi de hockey de haut niveau : des blessures de joueurs, des phases contestées à la vidéo, des piquets rentrants ou sortants, des gardiens de but en état de grâce - nous, on a quand même le meilleur du monde - de l’amusement, du spectacle et du suspense. Tout ce dont un amateur de hockey peut rêver. Pour décrocher un ticket olympique, qui serait le quatrième consécutif pour les Red Lions, il faudra impérativement terminer champion continental. Autrement, ce seront des rencontres de barrages, certes pas bien méchantes mais toujours à prendre au sérieux, qui seront au menu fin octobre.
Les Red Panthers sont exactement dans le même cas de figure. Finalistes inattendues il y a deux ans, elles ambitionnent dans un premier temps de jouer les demi-finales, ce qui sera déjà tout un programme. Après quoi, comme on a coutume de le dire, tout deviendra possible. Après une longue et éreintante Pro League où elles ont alterné le chaud (parfois très chaud) et le froid, les Panthers vont devoir se concentrer sur un objectif beaucoup plus réduit dans le temps : cinq rencontres en dix jours. À elles de nous épater !