Dustin Johnson est entré dans une autre dimension
Vainqueur des WGC de Mexico, l’Américain n’a jamais semblé aussi fort.
- Publié le 26-02-2019 à 13h09
Vainqueur des WGC de Mexico, l’Américain n’a jamais semblé aussi fort. En ce début de saison, Dustin Johnson frappe décidément très fort. Au propre comme au figuré. À ses drives supersoniques qui catapultent les balles à plus de 300 mètres, l’Américain ajoute d’impressionnantes victoires. Lauréat du Saudi International début février avec un score final de -19, il a également survolé, dimanche, la première manche des WGC (World Golf Championships) qui se disputait au Mexique. Au sommet de son art, D.J. a donné le tempo durant les quatre tours, terminant le tournoi à 21 sous le par, avec cinq coups d’avance sur son dauphin Rory McIlroy. Le voici désormais deuxième de la hiérarchie mondiale, juste dans la roue de l’Anglais Justin Rose.
À 34 ans, le géant de Columbia est clairement entré dans une nouvelle dimension. Grâce à son envergure, il défiait déjà la raison dans le grand jeu. Mais aujourd’hui, il excelle aussi dans les approche et le putting. Ses statistiques sur l’infernal parcours de Chapultepec laissent rêveurs : 303 m de moyenne au driving (avec l’aide de l’altitude), 77 % de greens en régulation et une régularité horlogère au putting.
Avec désormais 20 titres sur le PGA Tour, Dustin Johnson entre dans le cercle très fermé des champions membres à vie du circuit américain. Mais il n’entend évidemment pas en rester là. Pour l’heure, il ne compte qu’un sacre en Grand Chelem (US Open 2 016). Dans sa forme actuelle et guidé par la confiance, il peut évidemment faire exploser les compteurs en 2019. Quelque chose nous dit qu’il aura d’ailleurs son mot à dire au prochain Masters d’Augusta.
En 2014, lorsqu’il avait pris un congé sans solde sur le circuit US, de nombreuses rumeurs avaient couru au sujet de son addiction à l’alcool ou d’un supposé contrôle positif à la cocaïne. Depuis cette sombre période, le compagnon de Paulina Gretzky (fille du légendaire champion de hockey sur glace) répond, de la plus belle façon, sur les parcours. Depuis le grand Tiger Woods, jamais un joueur n’avait donné une telle impression de contrôle et de facilité.