Jonathan Borlée blessé: les conséquences pour l'athlète
La saison de Jonathan Borlée est terminée. L’équipe de relais 4x400 m, heureusement, possède des ressources.
- Publié le 03-09-2019 à 21h17
- Mis à jour le 04-09-2019 à 08h16
La saison de Jonathan Borlée est terminée. L’équipe de relais 4x400 m, heureusement, possède des ressources. C’est "lors d’une simulation de 400 m", ce mardi matin, à l’entraînement, que Jonathan Borlée a senti, dans la deuxième partie de sa course, un véritable coup de couteau au niveau de l’ischio-jambier droit. Une douleur que le Bruxellois a immédiatement assimilée à une déchirure, même si une échographie réalisée tout prochainement doit encore lui en apporter la confirmation. "Tout indique que c’est une déchirure. Et c’est impossible de revenir en trois semaines, soit avant les Mondiaux, donc normalement ma saison est terminée", explique-t-il.
Une phrase que l’intéressé semble prononcer avec soulagement. Il est vrai que depuis l’an dernier, et une fracture du coude survenue de manière anodine à l’entraînement, Jonthan Borlée semble poursuivi par la guigne. Ses ischios, déjà, l’avaient fait souffrir au mois de mai dernier, au Japon, et se sont rappelés à lui après un 200 m à Heusden, en juillet. Le répit n’aura été que de courte durée. Il manquera donc ses deuxièmes Mondiaux après Berlin 2009 (fracture de stress).
"La saison n’a pas été facile et, avec les difficultés rencontrées, s’il n’y avait que moi dans l’équation, j’aurais peut-être déjà mis un terme à ma saison plus tôt, poursuit Jonathan. Mais j’avais envie d’aider l’équipe de relais 4x400 m du mieux possible à Doha. Malheureusement, mon corps a dit stop !"
Si le compétiteur en lui déplore la situation, le médaillé de bronze européen tente déjà de relativiser. "C’est, je l’espère, un mal pour un bien et peut-être une bonne chose pour la suite, lance--t-il. J’aime les challenges ! Ici c’en est un nouveau et c’est peut-être la meilleure façon de me remotiver en vue de l’année olympique. L’an dernier, en dépit de ma fracture au coude, j’avais continué à y croire et réussi à revenir. Et même à prendre une médaille en individuel et à contribuer au titre du relais. Je vais essayer d’être dans le même état d’esprit en préparant la saison prochaine."
Pour Jacques Borlée, le casse-tête se précise. Son fils Jonathan est un pion essentiel au sein des Belgian Tornados. Ceux-ci ne manquent toutefois pas de ressources avec, en plus de Jonathan Sacoor, Kevin et Dylan Borlée, des garçons comme Julien Watrin et Robin Vanderbemden. Mais la marge de manœuvre est plus réduite. "Je reste optimiste quant à la qualification de l’équipe pour les Jeux, souligne Jonathan Borlée. On a un super effectif et les réservistes ont montré à Berlin qu’ils savaient courir vite."