Nicolas Gilsoul: "Capital pour le mental de bien démarrer"
Nicolas Gilsoul préconise un départ un peu plus prudent que l’an dernier…
- Publié le 24-01-2019 à 06h58
- Mis à jour le 24-01-2019 à 15h58
Nicolas Gilsoul préconise un départ un peu plus prudent que l’an dernier… Même si 90 % du parcours découvert en reconnaissances était sec, le Rallye Monte-Carlo reste toujours difficile à appréhender.
"C’est toujours compliqué car la météo évolue très vite en montagne", raconte Nicolas Gilsoul, l’équipier de Neuville. "Je me souviens de l’édition 2014 lors de laquelle on a volé dehors dès la toute première spéciale pour notre premier rallye avec Hyundai. Les ouvreurs ne nous avaient signalé aucune plaque de glace. Un petit crachin est tombé après leur passage et cela a gelé instantanément. On est arrivé sur une patinoire et on s’est explosé. Cela pourrait être la même chose dans les deux spéciales de ce jeudi soir. Il y a des portions humides en sous-bois, des parties à l’ombre durant toute la journée. Avec les températures négatives, cela peut vite se transformer en gros pièges. Il faudra donc rester prudent."
Plus que l’an dernier quand Thierry et Nicolas avaient d’emblée perdu plus de 4 minutes et tout espoir de podium, posés après une glissade à 30 km/h. "Il est évident que notre approche va être un peu différente. Pour gagner un championnat, il faut être régulier toute l’année. Et ce n’est pas en te garant dans la première spéciale que tu peux prétendre que tu es régulier…"
Et espérer, au bout du compte, le plus beau des trophées. "Une victoire à Monaco, c’est quelque chose. On aimerait vraiment bien gagner ce rallye une fois. On vise un podium ou tout ce qui peut se présenter de mieux. C’est capital pour le mental d’un pilote de bien démarrer la saison à Monte-Carlo. Cela conditionne tout le reste."
Mais il ne sera plus possible aujourd’hui de dominer comme il y a deux ans avant une petite erreur aux grandes conséquences. "À cette époque, notre Hyundai était supérieure à la concurrence. C’était un vélo. Maintenant, la donne est différente. Il va falloir ouvrir grand les yeux et ne pas exagérer."
Qui faudra-t-il surtout surveiller ? "Les Toyota sont très fortes. La Yaris est actuellement au-dessus du lot. J’ai l’impression qu’il est plus difficile de faire bien aller la Citroën quand les conditions sont compliquées. Mais Ogier a remporté les cinq dernières éditions et reste toujours un sérieux client, surtout ici."