Vettel - Hamilton: Duel de grands champions (INFOGRAPHIE)
Match très serré entre Vettel et Hamilton cette saison.
- Publié le 26-08-2017 à 12h56
- Mis à jour le 26-08-2017 à 13h09
Match très serré entre Vettel et Hamilton cette saison. Sebastian Vettel face à Lewis Hamilton, Ferrari contre Mercedes, il y avait longtemps que le Mondial de F1 n’avait plus proposé un duel aussi serré entre deux multiples champions du monde et deux légendaires constructeurs. Ce dimanche, à Francorchamps, on entame la deuxième mi-temps du match au sommet entre l’Allemand et le Britannique. Il reste neuf rounds et le quadruple champion, successeur de Schumi, mène avec quatorze longueurs d’avance sur le triple champion, plutôt fan d’Ayrton Senna. La lutte est indécise et on risque fort de devoir attendre le dernier Grand Prix d’Abou Dhabi pour connaître le nom du successeur de Nico Rosberg. Aujourd’hui, avantage à l’homme à la combinaison rouge, en tête depuis son succès australien. Mais le chevalier à la Flèche d’Argent est solidement accroché à ses basques. Faisant confiance à sa bonne étoile, le tatoué est prêt à inverser la vapeur et à décrocher, lui aussi, une quatrième couronne.
Mental : Vettel
Vettel semble posséder une plus grande force mentale que son rival. L’Allemand est plus concentré que son adversaire très vite dissipé, plus constant aussi. Hamilton est un voyageur, fêtard, baissant plus vite les bras et fonctionnant justement au moral. Avec un mode de vie beaucoup moins reposant, le Britannique peut plus facilement être fatigué.
Expérience: égalité
Un quadruple champion face à un triple couronné roulant tous les deux depuis une décennie en F1 : l’expérience des deux principaux candidats au titre est comparable. Les deux ont d’ailleurs décroché un de leurs titres à la toute dernière minute.
Matériel: égalité
Entre Mercedes et Ferrari, c’est serré, chacun prenant l’avantage en fonction des circuits et de la température ambiante. La Scuderia semblait posséder un léger avantage en début d’année, mais la marque à l’étoile est revenue et mène chez les constructeurs. Qui aura les ressources et les moyens de continuer à développer sa monoplace 2017 le plus tard possible ? Voilà un élément qui risque, bien entendu, d’être décisif. Mais, pour l’instant, c’est l’égalité presque parfaite.
Fiabilité: Vettel
Ce sera peut-être l’élément-clé du Mondial. À ce jour, aucun des deux pilotes n’a encore abandonné. Un 25-0 à un moment ou l’autre de cette deuxième partie de saison pourrait s’avérer décisif. Au niveau du quota des moteurs, Vettel est moins bien placé que son rival, l’Allemand risquant plus une pénalité pour utilisation d’un cinquième V6 que Hamilton.
Equipier: Vettel
Depuis Monaco, on sait que Vettel peut compter sur l’aide, forcée ou pas, de son équipier Kimi Raikkonen, clairement plus candidat au titre et obligé encore de sacrifier sa course en Hongrie. C’est différent chez Mercedes où Valtteri Bottas est toujours en lice pour le titre et où il n’y a pas encore de consigne en faveur du Britannique. On l’a vu à Budapest où cela a déjà coûté trois unités à LH . Maintenant, Bottas paraît plus à même en certaines occasions de battre Vettel et d’offrir le doublé à Mercedes que Raikkonen de devancer Hamilton comme en Hongrie.
Vitesse: Hamilton
Il suffit de compter le nombre de pole positions de chacun pour se rendre compte que Hamilton possède un léger avantage, en performances pures, en qualifications. En revanche, c’est compensé par le fait que Vettel nous a habitués à prendre de meilleurs envols. Avec des voitures se valant, la course n’est plus jouée d’office aux essais ni au départ.
Intérêts divers: Vettel
Le titre d’un pilote Ferrari, dix ans après Kimi Raikkonen, arrangerait beaucoup de monde, surtout pour les septante ans de la marque. Après trois années de domination outrancière de Mercedes, un peu de changement arrangerait les fans de la discipline. On espère qu’on n’assistera à aucun parti pris lors des prochaines manches, mais certains ont vu dans la clémence du tribunal de la FIA à l’égard de Vettel (pour l’affaire du clash avec Hamilton) un signe que le pilote Ferrari doit être sacré cette année…
Pression: Hamilton
Elle est plus sur les épaules de Vettel. D’abord, parce qu’il est leader. Ensuite, parce qu’il n’a plus décroché de titre depuis 2013. Enfin et surtout car il est pilote Ferrari, les tifosi attendant un titre mondial des pilotes depuis dix ans. Hamilton est plus cool et a déjà décroché deux fois les lauriers pour Mercedes sur les trois dernières saisons.
Points: Vettel
Là, l’avantage est clairement dans le camp du pilote Ferrari. Après, 14 points de retard alors qu’il y en a encore 225 à distribuer sur les neuf derniers Grands Prix, ce n’est vraiment pas insurmontable. C’est moins qu’une troisième place. Il suffit à Lewis de devancer deux fois Vettel pour revenir à sa hauteur.
Pénalités : Hamilton
La FIA tient, bien entendu, Vettel à l’œil depuis l’affaire du coup de roue de Bakou. Le quadruple champion n’a plus droit au moindre faux-pas sous peine de se prendre une pénalité, voire carrément une suspension d’une course.
Sebastian Vettel et Lewis Hamilton reprendront leur lutte pour le titre mondial à Spa.
Le Grand Prix de Belgique marque traditionnellement un tournant dans le calendrier de la Formule 1. Il s’agit de la première course se disputant au lendemain de la trêve estivale, les pilotes et les équipes se retrouvant après avoir pu recharger leurs batteries durant près d’un mois. Ce rendez-vous à Spa-Francorchamps est l’occasion pour certains de prendre un nouveau départ dans leur saison après une première partie de campagne peu reluisante.
Le paddock du circuit ardennais, qui attend 100.000 spectateurs ce week-end, est généralement un moment clé de la Silly Season où la grille pour la saison suivante se fait et se défait. Les Ardennes belges seront ce week-end le théâtre de la reprise du duel entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton. Les deux hommes sont plus que jamais dos-à-dos dans la lutte pour le titre mondial. Depuis le coup d’envoi de Melbourne, c’est l’Allemand qui détient un avantage mathématique avec 202 points inscrits contre 188 pour le Britannique.
À Spa-Francorchamps, l’objectif pour Vettel et Ferrari sera de conserver ce précieux leadership au championnat après la bérézina de Silverstone où son rival a repris 19 points d’un coup. L’ami Seb est néanmoins conscient qu’il aura fort à faire et devra sortir la grosse attaque sur un circuit qui devrait mieux convenir aux Mercedes W08 qu’à sa Ferrari. "Je dirais même que les Mercedes seront favorites ce week-end," avoue-t-il. "Je dis cela parce que Spa-Francorchamps est un tracé qui présente des caractéristiques similaires à celui de Silverstone. Et rappelons-nous qu’elles étaient justement très fortes là-bas. Mais il n’est pas question de nous laisser faire."
Le 200e GP de Lewis Hamilton
Face à lui, il retrouvera un Lewis Hamilton armé jusqu’aux dents, bien désireux de prendre l’ascendant sur le pilote Ferrari et décrocher la timbale sur un circuit sur lequel il s’est déjà imposé il y a deux ans. Le triple champion du monde, qui revient de vacances dans les Caraïbes, fêtera un anniversaire particulier dans les Ardennes puisqu’il prendra part dimanche sur le coup de 14 heures à son 200e Grand Prix de Formule 1 !
Et il compte bien marquer son territoire dès les qualifications, ce qui lui permettrait d’égaler le record de 68 pole positions actuellement détenu par Michael Schumacher. "Pour cette seconde partie de saison, je veux du sang !", lâche Lewis. "Je suis là pour gagner et être à nouveau champion du monde. Mais je suis également là pour rester en 1 sur le long terme. Cela f ait étrange d’être en Formule 1 depuis 10 ans et 200 courses. J’aurais cru que ma passion et ma rage de vaincre se seraient dissipées au fil des ans, mais elles sont plus vivaces que jamais."
Le match Vettel-Hamilton sera arbitré par leur équipier respectif en la personne de Kimi Raïkkonen et Valtteri Bottas. Deux pilotes finlandais mais de deux générations différentes. Le premier s’est imposé à quatre reprises dans les Ardennes et est toujours motivé pour courir malgré le poids des ans. Le second est quant à lui un des jeunes loups les plus prometteurs. Mais les trouble-fête pourraient bien être les Red Bull, en particulier Max Verstappen qui s’était élancé depuis la deuxième position il y a 12 mois. "Spa est mon circuit favori de la saison," explique le Hollandais. "Vous devez être irréprochable et réaliser un bon tour est très récompensant pour un pilote." Les premiers essais libres ont permis de confirmer les craintes des Ferrari Boys : les Mercedes ont répondu au rendez-vous. S’il a signé le 2e chrono derrière Kimi Raïkkonen lors de la première séance, Lewis Hamilton a signé le meilleur temps dans la deuxième.
"J’ai l’impression que nous avons connu l’un de nos meilleurs vendredis de toute la saison," lâchait-il. "La voiture était compétitive dès sa sortie des stands. Dès le début de la première séance d’essais libres, les réglages étaient bons, ce qui est vraiment encourageant." A contrario, l’anxiété était de mise dans le stand de Sebastian Vettel qui n’a pu faire mieux que les troisième et quatrième temps de la journée. "Les Mercedes semblent aller vite, nous nous y attendions sur ce circuit," a-t-il admis. "Pour ma part, je ne suis pas heureux de ma journée et du comportement de ma voiture." La journée fut également marquée par le crash de Felipe Massa lors des EL1, le pilote Williams tapant violemment le mur de pneus à Malmedy. Les dégâts étant trop importants, le Brésilien se voyait privé d’EL2. "J’ai juste fait une faute en cherchant à comprendre le grip de la piste," a-t-il reconnu. "En touchant le vibreur intérieur, la voiture a été déséquilibrée."