Vincent Vosse : “Nos deux Hypercars à l’arrivée”
Le patron de WRT espère gagner en GT et engranger les km avec ses protos BMW.
- Publié le 09-05-2024 à 18h22
Pour sa course à domicile, Vincent Vosse, patron de l’équipe belge WRT, prépare une grande “party” samedi soir dans la plus belle des structures d’accueil du paddock. Mais qu’espère-t-il y fêter après la troisième manche du WEC ?
”Francorchamps est plus représentatif qu’Imola. On va enfin y découvrir le réel potentiel de chacun. En GT, nous visons clairement le podium et pourquoi pas, ce serait magique, à nouveau la victoire avec nos deux M4. En Hypercar, j’espère avoir toujours mes deux voitures en course après le premier virage. Nous en avons perdue une directement en Italie et cela fait mal. Le but ici est avant tout d’engranger un maximum de kilomètres et d’expérience avant Le Mans. On a terminé sixième à Imola après s’être longtemps battu pour la 4e place. Alors on peut rêver d’un top 5. Mais la priorité c’est de voir les deux protos à l’arrivée.”
Quelle est votre lecture de la BOP pour ce week-end. La hiérarchie sera-t-elle bouleversée ?
”Je ne crois pas, non. Ferrari sera toujours très bien. Sauf s’ils préparent Le Mans (avec un petit sourire en coin…)”
Les départs et premier tours sont souvent chaotiques car on ne peut plus chauffer les pneumatiques.
Pourquoi voit-on souvent des crashes au départ en Hypercar ?
”Malgré deux tours de chauffe, les envols sont souvent chaotiques car depuis l’an dernier il est interdit de chauffer les pneus. Et plusieurs pilotes surestiment la température de leurs gommes. Le système de freinage est complexe avec l’hybride. Ce ne sont pas des risques, mais des erreurs des pilotes.”
Thierry Tassin nous dit que la gestion des pneumatiques sera la clé. Tout comme la consommation.
”Exact. On a de nouvelles gommes Michelin plus tendres suite aux accidents de l’an dernier et on annonce des températures plus chaudes. La dégradation et la gestion des 18 pneus pour les qualifs et la course seront déterminantes. On consomme en effet plus ici et si la course reste sous drapeaux verts, on devra faire un arrêt supplémentaire. Mais il m’étonnerait qu’il n’y ait pas de neutralisations…”