Max Martin : "Les 25H Fun Cup, une des meilleures écoles possible"
Le lauréat de 2010 de retour sur la #299 DRM Coyote de Matthieu de Robiano.
- Publié le 10-07-2019 à 08h28
- Mis à jour le 10-07-2019 à 08h31
Le lauréat de 2010 de retour sur la #299 DRM Coyote de Matthieu de Robiano.
Même si son papa Jean-Michel court encore occasionnellement, Maxime Martin ne fait – déjà – plus partie de la génération des jeunes loups belges. La preuve, le pilote officiel Aston Martin, a disputé ses premières 25H VW Fun Cup il y a déjà quinze ans !
« En 2004, cela devait être une de mes toutes premières expériences en sport auto, » se souvient Max aujourd'hui actif en WEC, en Blancpain mais aussi en ADAC et en British GT.
Six ans plus tard, il remportait l'épreuve sur la M&M's en compagnie de Nico Verdonck (qu'il retrouve cette année), Maxime Soulet et Pascal Mathieu. « Un très chouette souvenir. Tout comme ma participation en famille l'an dernier avec mon frère qui n'avait plus roulé depuis dix ans et mon oncle Philippe depuis trente ans. La déco faisait référence à nos victoires aux 24H à mon père et moi. Jamais je n'aurais imaginé que nous aurions pu terminer dans le Top 10. Nous n'étions certes pas parmi les plus rapides (ndlr : il oublie modestement de dire qu'il a mené l'épreuve lors de son premier relais), mais grâce à notre régularité et à une bonne stratégie on est remontés dans le classement au fil des heures pour terminer 8e juste derrière la Schtroumpf des benjamins du peloton. Les 25 Heures aujourd'hui, c'est un peu comme les 24H il y a 30 ou 40 ans. La fiabilité joue encore un rôle, c'est différent des 24H GT où des outsiders n'ont plus aucune chance de l'emporter. »
Cette année, il revient en Fun Cup avec un équipage parmi les prétendants à la victoire et d'autres ambitions.
« Il est toujours très compliqué de gagner cette épreuve car il y a au moins une trentaine de voitures qui peut l'emporter etbeaucoup d'équipages de pointe même si cette année avec le nouveau règlement Top Gun cela c'est un peu équilibré. Cette course, c'est un peu ma récréation. J'aime me retrouver ici et faire la course avec des potes, aux couleurs d'un de mes plus fidèles partenaires. »
Et même si cela n'a rien à voir avec le pilotage d'une Aston Martin, (« disons qu'on a plus le temps de voir venir, » se marre-t-il), Max ne dénigre pas du tout la Fun. « J'ai toujours dit que c'était une excellente école pour les jeunes pilotes qui souhaitent faire une carrière professionnelle plus tard. Ils apprennent beaucoup de choses: le pilotage de nuit, la gestion du trafic, les dépassements, l'aspiration,... Avec 130 autos en piste, tu trouves toujours dans le peloton quelqu'un qui est aussi rapide voire plus vite que toi. Du coup, tu essaies de le suivre, tu te corriges. Tu avales des kilomètres pour pas cher. Et en plus tu t'amuses durant tout un week-end car l'ambiance est vraiment sympa. »
A son niveau, Max ne peut toutefois pas considérer sa participation ce week-end comme un petit entraînement pour les grandes 24 Heures de la fin du mois. Quoi que... « C'est toujours bien pour un pilote de rouler pour garder le rythme de la compétition. Maintenant, il y a tellement de différence de vitesse que les repères ne sont pas les mêmes. Ce sera juste bien s'il pleut de se remémorer où se situent les principales coulées d'eau... »