En demi-finale aller de Conference League, Bruges veut confirmer sa renaissance à Florence
Invaincus depuis la nomination de Nicky Hayen, les Brugeois affrontent la Fiorentina en demi-finale aller de Conference League. Avec l’envie d’écrire un nouveau chapitre de leur histoire.
- Publié le 02-05-2024 à 09h32
Difficile de faire plus symbolique. Comment ne pas y voir un clin d’œil ou même un signe du destin ? Pour la première fois depuis 1992, Bruges s’apprête à disputer une demi-finale européenne à Florence, berceau de la Renaissance, ce qui colle parfaitement au Club version Nicky Hayen. Avec une féroce envie : celle d’écrire une page de son histoire et de celle d’un football belge qui attend depuis 1993 qu’un de ses représentants succède à l’Antwerp qui s’était incliné contre Parme dans la défunte Coupe des Coupes.
Sur les bords de l’Arno, une drache typiquement noir-jaune-rouge a servi de comité d’accueil aux Brugeois qui ont découvert un stade Artemio Franchi au charme désuet qui n’a pas vraiment bougé depuis que Luis Oliveira ne fait plus trembler ses filets.
La soirée s’annonce fraîche, avec pas plus d’une dizaine de degrés au coup d’envoi, ce qui ne dérangera pas des Brugeois qui ne cessent de monter en température après une semaine parfaite où ils ont en passé sept en deux rencontres à Genk. Des Genkois qui avaient plutôt bien résisté à cette Fiorentina lors de la phase de groupe (2-2, 2-1), "une équipe italienne atypique” dixit Nicky Hayen qui sait que la Viola ne ferme pas le jeu.
Elle s’appuie sur latéral gauche et capitaine Cristiano Biraghi qui avec ses 11 passes décisives n’a pas d’équivalent statistique à son poste sur le continent, son métronome du milieu Giacomo Bonaventura, toujours international italien à 34 ans, ce que son avant-centre qu’Andrea Belotti, lui n’est plus alors que son maestro Nicolas Gonzalez, sans une blessure, aurait été champion du monde avec l’Argentine. Le tout forme un collectif un peu décevant en Serie A avec sa neuvième place mais qui possède un vrai savoir-faire dans cette compétition puisque la Fiorentina s’est hissée jusqu’en finale l’an dernier, battue seulement par West Ham. Des hauteurs que rêvent de fréquenter à nouveau Bruges et tout le football belge. Et il n’y a pas plus bel endroit que Florence pour magnifier cette renaissance.