Gand, chaud devant !
Les Buffalos ont déjà marqué 29 fois en 12 matchs cette saison.
- Publié le 19-09-2019 à 14h53
- Mis à jour le 19-09-2019 à 15h29
Les Buffalos ont déjà marqué 29 fois en 12 matchs cette saison. Les chiffres font peur. Ils dessinent une menace. Une vraie force de frappe offensive à laquelle il ne fait pas bon se frotter. Le festival pour la reprise en Ligue Europa avec ses six buts inscrits contre Vitorul a donné le ton.
En 12 matchs toutes compétitions confondues cette saison, La Gantoise a déjà marqué à 29 reprises, soit en moyenne une fois toutes les 37 minutes. Et son trio d’hommes forts affole les compteurs.
Laurent Depoitre en est déjà à six réalisations, soit autant que lors de ses deux dernières saisons, Roman Yaremchuk et Jonathan David à sept.
"On est tous en confiance, il n’y a pas d’individualisme entre nous. Chacun joue pour l’autre et nous nous entendons vraiment bien, franchement, c’est impeccable" , savoure Depoitre qui a retrouvé toutes ses sensations.
Forcément, les regards se tournent vers ce trio infernal qui a fait exploser Malines ce dimanche, se répartissant bien les tâches avec un but pour chacun. Mais la philosophie d’un jeu tourné vers l’offensive se veut plus globale. Elle englobe d’abord un entrejeu ultracomplémentaire qui a rayonné sur certaines séquences.
" Au milieu, avec Vadis, Kums et Owuzu, on ne perd pas beaucoup de ballons et on attend le bon moment pour placer nos attaques" , décrit Depoitre. Parce que, comme le soulignait David : "Nous savons que les ballons vont arriver, nous avons juste à faire les bons appels."
Le tout dans un cadre clairement défini. Jess Thorup n’a pas succombé à la mode du dépassement de fonctions. Le Danois se veut adepte d’une ligne directrice qui a le mérite de la clarté : "Les milieux doivent créer du jeu et les attaquants marquer. Je n’ai pas besoin que mes attaquants soient loin de la surface et participent beaucoup au jeu. Ils doivent être dans les 16 mètres, dans l’axe, pour apporter de la présence. Ils doivent apprendre à être patient aussi."
Tout en conservant cette efficacité, un élément clef pour mettre à défaut Saint-Étienne.
Les Verts dans le dur
Une seule victoire en cinq journées pour un total de cinq petits points au compteur : le début de saison de l’AS Saint- Étienne est très loin des ambitions du club qui s’avance cette année avec le plus gros budget de son histoire, soit 105 millions d’euros. Cette plus mauvaise entame de la décennie doit notamment au tâtonnement de Ghislain Printant. Adjoint de Jean-Louis Gasset durant 18 mois, celui dont la seule expérience en tant qu’entraîneur principal se bornait à ces quinze mois sur le banc de Bastia entre novembre 2014 et janvier 2016 peine à trouver la bonne formule. “Mais il n’est pas du tout fragilisé , a assuré dans Le Progrès le président du directoire Roland Romeyer, j’accorde une grande confiance à Ghislain Printant et à son staff .” Son capitaine, Loïc Perrin, qui devrait commander une nouvelle fois une défense centrale à trois espère que ce déplacement à Gand “va nous lancer cette saison”.