Bien organisé, L’Atletico Madrid a mis la Juve KO en 4 minutes
Très bien en place, assis sur leur organisation, les Madrilènes ont inscrit deux buts en quatre minutes sur phases arrêtées.
- Publié le 21-02-2019 à 07h07
- Mis à jour le 21-02-2019 à 08h17
Très bien en place, assis sur leur organisation, les Madrilènes ont inscrit deux buts en quatre minutes sur phases arrêtées. Leur rêve est toujours intact. Plus que jamais même. Le public du Wanda Metropolitano n’a pas fini de le chanter, de penser encore et encore à cette nuit du 1er juin qui pourrait être celle d’un grand bonheur, de l’immense couronnement pour une équipe qui a cette possibilité unique de disputer une finale de Ligue des Champions chez elle.
La route s’annonce encore longue. Elle s’est considérablement dégagée à la mi-temps de cette double confrontation face à la Vieille Dame qui reste un sacré épouvantail mais qui a fait nettement moins peur que prévu finalement.
Dans ce match entre la meilleure défense de Liga (17 buts concédés en 24 journées) et de Serie A (15 en 24 journées), tout a basculé en l’espace de quatre minutes complètement folles. De quatre minutes qui participeront à la mythologie de ce stade qui se cherche encore une âme que le Vicente Calderon, son ancêtre, pouvait brandir en étendard. De quatre minutes qui ont permis à l’Atletico de faire une différence notable.
Très bien en place dans une première mi-temps très fermée où aucune des deux équipes n’a voulu se livrer, la Juventus a fini par vaciller. Le mérite en revient aux Colchoneros. À Diego Simeone notamment.
En plus d’électriser les tribunes, de mettre la pression sur le corps arbitral de façon parfois caricatural, l’Argentin n’a pas hésité à procéder à un coaching aussi précoce qu’audacieux qui aura permis à son équipe de parfaitement profiter de son temps fort débuté en seconde période.
Après s’être vu annulé logiquement un penalty sur Diego Costa par le VAR (27e) qui a ensuite annulé l’ouverture du score de Morata pour une poussée sur Chiellini (70e), l’Atletico a vu ses efforts récompensés.
Pas forcément ceux de Griezmann qui avait offert un vrai ballon de but à Diego Costa qui n’a pas cadré sa frappe face à Szczesny (50e) et obligé ensuite le Polonais a dévié sur sa barre son lob (53e).
Non, mais ceux de sa charnière centrale. Impeccables défensivement où ils ont parfaitement éteint Mandzukic et Dybala, Gimenez (78e) puis Godin (82e) ont trouvé la faille suite à des phases arrêtées.
Cristiano Ronaldo pouvait justement grimacer. Accueilli comme prévu par une bordée de sifflets sur chaque ballon touché, le Portugais a vécu un retour à Madrid très compliqué et n’est pas exempt de tout reproche sur le deuxième but encaissé par les siens.
Lui qui a justement rallié la Juventus pour la Ligue des Champions reste dans cette compétition cette saison une énigme puisqu’il n’y a marqué qu’un seul but. Et il devra être immense le 12 mars prochain pour que la Juve renverse l’Atletico qui sera privé de Partey et Costa pour la seconde manche. Et s’offre elle aussi le droit de continuer à rêver.