Zéro sur 9 pour l’Union, au fond du trou : “Mais on y croit encore”
L’Union a perdu la tête pour la première fois depuis octobre. Et promet de se parler pour revenir plus forte.
- Publié le 15-04-2024 à 08h30
- Mis à jour le 15-04-2024 à 09h01
Cette fois, il n’y a plus de doute : l’Union est dans le trou. Tout au fond, même, avec ce zéro sur neuf qui constitue une première depuis son retour dans l’élite. L’équipe saint-gilloise n’a pas tout fait de travers, livrant même un match plus complet qu’à Genk ou contre le Cercle, mais une fois encore, cela n’a pas suffi. Et il devient impossible de le nier : l’Union subit ce fameux phénomène des playoffs. Et on ne la reconnaît plus.
Défensivement, elle est passée à côté de son sujet. “L’intensité était là, mais on encaisse deux buts trop facilement”, regrette Blessin. “C’est le plus gros problème. On est à six buts encaissés en trois matchs. On se dégage mal, on ne ‘nettoie’ pas certains tirs, on se loupe à 1-1 sur un long ballon.” Tout juste monté, Terho a perdu un duel qui a coûté cher. L’ailier ne s’en est pas remis, réalisant une montée décevante.
À l’image des remplaçants, qui ne font plus la différence. Pas mal de cadres sont dans le dur, mais le banc ne prend pas la relève. “En phase classique, nos remplacements amenaient un plus. Pour le moment, on n’a plus cette impression. Mais ce serait trop facile de rejeter l’erreur sur eux. Faire des changements (NDLR : au prochain match), c’est toujours un choix. Cela dépendra du visage des garçons en semaine. Voir qui répond présent ou pas.”
”Nous restons candidats au titre”
Ses joueurs devront se parler, pour se relever collectivement. Ils ont promis de le faire. “On a été nuls sur les trois premiers matchs”, a même lâché sans nuance Puertas. “On doit se dire les choses entre quatre yeux et retrouver la victoire le plus vite.” “On est battus par nous-mêmes, il faut être meilleur dans les deux rectangles et relever la tête”, estime Anthony Moris, qui a reconnu qu’il aurait pu mieux faire sur le 1-0, mais aurait aimé que sa ligne défensive l’aide plus sur le deuxième ballon.
”Ce n’est pas simple dans les têtes, mais la saison n’est pas finie”, prévient Sadiki. “Nous restons candidats au titre. J’y crois encore. Il faut que tout le monde y croie, ce n’est pas le moment de baisser les bras.” Au contraire, c’est le moment de se relever. Mais l’ex-leader en est-il capable ?