Bruno Venanzi: "Je souhaite que Michel Preud'homme reste le plus longtemps possible"
Bruno Venanzi évoque ses projets concernant l'actuel coach de Sclessin. Il parle aussi l’organisation interne du Standard, note le chemin parcouru et celui qu'il reste à accomplir.
- Publié le 10-04-2019 à 06h48
- Mis à jour le 10-04-2019 à 08h58
Bruno Venanzi évoque ses projets concernant l'actuel coach de Sclessin. Il parle aussi l’organisation interne à Sclessin et note le chemin parcouru et celui qu'il reste à accomplir. Il y a quelques semaines, lorsque nous avions rencontré Bruno Venanzi, il évoquait le mode de fonctionnement en interne à Sclessin. "Il a fallu un peu de temps pour que tout le monde prenne ses marques. Cela commence à fonctionner mais il y a encore beaucoup de travail. Avoir un coach vice-président, c’est très positif", précisait Bruno Venanzi.
Avec l’arrivée de Michel Preud’homme, des remaniements ont été opérés ; Olivier Renard a vu son poste de directeur sportif évoluer vers celui de directeur du recrutement.
"Le travail d’Olivier est toujours le même. Il propose des joueurs qui sont analysés et on prend des décisions en équipe. On parle de rétrogradation mais il n’y a aucune volonté d’aller dans ce sens. Rien n’a changé et de plus, Olivier est entré au conseil d’administration."
Quant à la façon de travailler, elle semble claire, à en croire le patron des Rouches. "Tous les mois, on se réunit avec Olivier et la cellule de recrutement pour cibler deux ou trois profils de joueurs pour chaque poste. Emilio et Michel analysent les joueurs et en fonction des qualités du joueur et des besoins, Olivier va plus en amont dans le travail en entamant les discussions avec les clubs. Dans cette liste de joueurs, certains sont prêts d’entrée de jeu et d’autres non ; cela nous permet aussi de voir si notre travail est bon."
Pour illustrer ses propos, le président liégeois prenait un exemple concret.
"Si un joueur qui figurait sur notre liste a finalement été transféré pour plusieurs millions, cela veut donc dire qu’on ne s’était pas trompé. Prenons l’exemple de Jean-Philippe Mateta (Mainz 05, ex-Lyon) qui faisait l’unanimité l’été dernier. On pensait que cela aurait pu se faire entre 2,5M € et 4,5M € mais à l’arrivée, il est parti pour quasiment 10M € en Allemagne. Cela nous a permis d’affiner nos recherches."
En juin dernier, Bruno Venanzi a fait de Michel Preud’homme son coach et vice-président pour une durée de quatre ans. Mais le Liégeois ira-t-il au bout de son contrat en tant que T1 ? "Je souhaite qu’il soit là le plus longtemps possible s’il est bien dans sa fonction", assurait Venanzi.
Lorsqu’on lui demandait comment il voyait son club dans dix ans, Bruno Venanzi répondait franchement : "Je le vois jouer le top 3 chaque année." Et toujours avec Bruno Venanzi à sa tête ? "Oui. Je reçois souvent des propositions exotiques concernant le club mais cela ne m’intéresse pas et, a priori, cela ne m’intéressera jamais."