Le Futurosport est obligé d’évoluer dans les années à venir
Le centre de formation de l’Excel se fait vieux ; ses infrastructures n’ont pas évolué.
- Publié le 26-10-2019 à 13h49
- Mis à jour le 26-10-2019 à 14h14
Le centre de formation de l’Excel se fait vieux ; ses infrastructures n’ont pas évolué. Construit en 1998, le Futurosport n’a pour ainsi dire pas évolué en plus de vingt ans. Considéré comme un fleuron de la formation en Belgique, le site va devoir connaître de nombreux changements pour se mettre aux normes imposées par l’Union belge pour 2025.
Pour cette raison, le ministre des Infrastructures sportives Jean-Luc Crucke s’était déplacé à l’Excel vendredi matin afin de connaître les projets du club pour son centre de formation. Philippe Saint-Jean, directeur sportif du Futurosport, s’est alors longuement exprimé afin d’expliquer la situation du site à l’heure actuelle.
"Nous avons plus de 500 footballeurs qui viennent ici chaque semaine ; c’est dire le succès que remporte toujours notre joyau" , explique l’ancien entraîneur mouscronnois. "Nos onze terrains sont saturés et s’abîment avec le temps. Le site était au top à son ouverture, mais rien n’a évolué depuis. Il y a juste eu la mise en place d’un nouveau terrain synthétique depuis 1998."
Les dangers autour du complexe sportif sont nombreux. "Je pense à la concurrence avec des clubs qui sont désormais à la pointe de la formation comme Lille, Lens et Roulers, pour ne citer qu’eux autour de nous. Les exigences du haut niveau qui devront être de mise en 2025 vont également nous poser de gros problèmes vu notre retard."
Pour se mettre à niveau, l’Excel a déjà plusieurs projets. "Ce qui semble indispensable, c’est de posséder des infrastructures d’hébergements, des terrains couverts et des synthétiques d’une nouvelle génération."
Très attentif durant l’ensemble des prises de parole, Jean-Luc Crucke a su donner de l’espoir aux représentants de l’Excel. "Un club comme Mouscron doit rester à la pointe avec son centre de formation. J’encourage vivement les responsables du centre de formation à envoyer un projet concret avec tout ce dont ils auront besoin pour le futur. C’est le meilleur moyen possible pour que les choses bougent et que des subsides se débloquent."
Le ministre a également voulu parler de l’avenir du club au haut niveau. "J’ai entendu parler d’une BeNe League. Si cela devait se faire, Mouscron ne devra pas rater cette compétition. Il faudra tout mettre en œuvre pour que les Hurlus puissent y accéder."